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 [-23016 - Flashback] Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. [PV The Professor]

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Absolem H. Fearghas
Absolem H. Fearghas
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behind enemy lines



PSEUDO : Night Neko
MESSAGES : 57
INSCRIPTION : 16/07/2017


[-23016 - Flashback] Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. [PV The Professor] Empty
MessageSujet: [-23016 - Flashback] Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. [PV The Professor]   [-23016 - Flashback] Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. [PV The Professor] Empty20.07.17 14:34

Une journée, une seule et unique journée. C'est le temps de liberté que j'ai obtenu. Je n'ai aucune foutue idée de quelle année nous sommes, je suis enfermé dans une cellule depuis longtemps. Aucun lien avec l'extérieur, même pas de lien avec les autres. Ils m'ont accordé le droit de vivre une dernière journée avant qu'ils m'exécutent une fois de plus, ayant trouvé une raison de le faire. Je suis un traître, un assassin. Je me suis résigné depuis longtemps et je souhaite une fois de plus que ce soit la dernière de mes vies et que je m'éteigne une bonne fois pour toute. Je sais qu'ils tenteront de me faire disparaître, mais aussi qu'ils n'en ont pas les capacités. Je vais sans doute avoir une trentaine d'années de répit avant que tout cela recommence. La naissance, l'enfermement et puis la mort. Je regarde l'univers évolué depuis ma prison. Je regarde l'appareil qu'ils m'ont laissé et qui me donne quelques informations utiles et je remarque qu'il ne me reste plus que quelques heures avant d'avoir l'âge d'être exécuté. 20 ans.

Un soupir s'échappe de mes lèvres quand je pose enfin le pied sur cette planète. Elle me semble splendide, tout est coloré, les gens semblent heureux et la vie semble douce. Ce mélange de bleu et de vert pour le ciel et le sol aurait pu m'emplir d'espoir, mais je suis mort depuis des années. Une petite fille me regarde et je lui offre un petit sourire. Sa mère lui glisse quelques mots à l'oreille et la petite s'approche de moi pour me donner quelque chose.

« Tiens, c'est pour éloigner les soucis. Tu en as besoin. »

Un petit sourire étire mes lèvres et je les remercie avant de mettre le collier qu'elles m'ont donné. C'est un porte-bonheur de cette planète, j'en aurais besoin en effet. Même s'il sera inefficace pour mon problème. Je continue de me promener dans cette ville, savourant mes derniers instants dans cette vie, mes cheveux clairs balayant mon visage au rythme du souffle du vent. C'est la première fois que j'ai cette couleur de cheveux, habituellement, je suis brun avec les yeux clairs, mais cette fois, je suis presque blond avec les yeux allant vers du marron au vert. Heureusement qu'ils sont humanoïdes sur cette planète, mais il ne me semble pas que ce soit une planète que je connaisse. J'ignore réellement où nous sommes, juste qu'ici, les couleurs me semblent vraiment flashy. Ou alors ce sont mes yeux qui ne sont pas habitués. Je porte un espèce d'uniforme blanc avec des écritures au niveau de ma poitrine. Les gens ne peuvent pas les lire ici, cela ressemble pas à leur langue, cela ressemble un peu à des dessins. Ils ne sont pas bien visibles et on ne peut pas vraiment savoir ce qu'il y a marqué. Enfin, surtout pour le second symbole. Le premier, il s'agit de mon nom, Hyperion.

Je continue ma route en quête de... Je ne sais pas, à vrai dire. Je ne fais que marcher, la tête un peu basse et je vois une fleur qui arrive dans mon champ de vision. Je relève la tête pour voir un homme qui me la donne avec un sourire amical. J'ai du mal à comprendre et il me dit :

« Nous célébrons la joie d'être en vie aujourd'hui, tenez. Souriez, vous êtes vivant. »

Mon cœur se serre et je prends la fleur qu'il me donne. Il retourne en distribuer aux autres et je retiens mes larmes de me monter aux yeux. Je suis dans une ville où il fête la vie à quelques heures de mon exécution. Quelle ironie... Je regarde ce que l'homme m'a donné et il y a un message enroulé autour. Je n'ose pas regarder et je quitte le centre de la ville pour trouver un peu de calme. J'ai mal au cœur en pensant à ce qu'il va se passer, je ne veux pas mourir de leurs mains, mais dans un sens, je désire qu'une chose : M'éteindre. Mes pas me conduisent dans une sorte de parc et je vais m'asseoir sur ce qui ressemble à un banc, la tête basse.
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MULTICOMPTES : Andrew Dawkins

[-23016 - Flashback] Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. [PV The Professor] Empty
MessageSujet: Re: [-23016 - Flashback] Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. [PV The Professor]   [-23016 - Flashback] Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. [PV The Professor] Empty23.07.17 23:57


Il n'est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va.
Ft. Absolem H. Fearghas


Planète? Inconnue. Date? Sans intérêt. Paysage? Idyllique. Le TARDIS avait pris l'apparence d'une petite cabane en atterrissant et lorsque j'avais mis un pied dehors, c'était pour voir s'étendre devant moi une plage magnifique. L'eau de l'océan était clair, le soleil chaud et agréable. Mon short à fleur était totalement bien choisi et je portais déjà sur mon nez mes lunettes de soleil.

J'avais entendu parler de cette planète, ou en tout cas de cette région de la planète. Il s'agissait d'un monde aux airs tropicaux. Comme une gigantesque île aux plages de sable fin. Une planète touristique qui attirait des visiteurs depuis tout les systèmes solaires alentours. Comment est-ce que j'avais appris son existence? Jedediah. - Jed! Dépêches toi!

Jedediah, grand brun maigrichon de presque une quarantaine d'années, à l'air perdu et pas à l'aise en short que j'avais sauvé d'un institut pour le moins douteux. Clonage, expérience, modification génétique... J'avais ramené tous les autres mais lui il n'avait nulle part où aller, aucune famille dans laquelle retourner. Alors lorsqu'il avait demandé à rester, j'avais accepté... Mais même si les beautés de l'univers l'émerveillaient toujours, j'étais souvent bien plus prompt à bondir que lui.
Moi j'étais déjà devant le TARDIS, short à fleur et chemise blanche ouverte sur le dos, mes lunettes devant les yeux et les bras grands écartés pour apprécier au mieux cette magnifique journée pendant qu'il traversait à peine la salle de contrôle du vaisseau.

« Tu es sûr que.. » - Oui, Jed, ce short te va très bien. - Depuis le temps nous étions devenus des amis proches et il était l'un des rares à me tutoyer. C'était même plutôt naturel en fait et soit dit en passant, je n'aimais pas qu'on me vouvoie. Trop sérieux pour moi.

Il refermait la porte derrière lui et on s'aventurait un peu dans ce nouveau monde. Rapidement l'inconfort de Jed s'était évanoui et les mains fourrées dans les poches, il se mettait à sourire. Moi je passais mon bras par dessus son épaule, un grand sourire sur les lèvres. - Ok! Prochaine étape on trouve une terrasse et on s'y colle pour boire le cocktail maison! - Bah quoi? - « Comme à Basistas? » - Voilà, sauf qu'on va éviter de s'endormir dans la réserve cette fo... Ooouh!

Je le lâchais pour traverser l'allée et me rapprocher d'un petit stand ambulant qui proposait des choses à grignoter. Le temps que j'achète un cornet de ces petits gâteaux verts, chauds et sucrés et que je me retourne, je me faisais sauter dessus par plusieurs personnes qui passaient autour de mon cou des colliers de fleurs. En quelques secondes ils avaient filé et moi j'avais perdu Jed du regard. Au lieu de ça, je posais mon regard sur un jeune homme aux cheveux clairs.

Je m'étais arrêté sur lui parce que son visage n'exprimait pas la même joie que les autres. Il y avait ici une joie presque palpable mais lui non. Lui c'était plus... diffus. Quelque chose d'autres trottait visiblement dans sa tête et c'est naturellement et sans vraiment réfléchir que je m'étais rapproché de lui, adoptant sa vitesse de marche avant de tendre vers lui le cornet de gâteaux. - Cordic? - Je croisais le regard de l'homme et lui souriais. - Ils sont encore chauds, je viens de les acheter.
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