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 The Golden Hour

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Mendax
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The Golden Hour Empty
MessageSujet: The Golden Hour   The Golden Hour Empty10.10.17 2:48


The Golden Hour


ft. Mark Dichter
Tout était ordinaire, tout était calme. Une journée comme une autre, longue, lente et fatigante de sa normalité commençait à s’achever, le ciel s’était couvert d’un drap doré et qui donnait à tout Londres une apparence étrange et poétique, l’heure dorée. Comme s’il s’était agit d’un geste mécanique, les gens commencèrent à sortir leurs appareils photos et leurs téléphones portables pour prendre en photo les paysages autour d’eux et immortaliser ce phénomène naturel et ennuyeux aux yeux de quiconque aurait connu l’immensité de l’univers. Mais malgré tout ce qu’il savait, et tout ce qu’il avait vu ; Mendax continuait de s’émerveiller en levant les yeux au ciel pour observer ce moment de tranquillité cosmique. Un léger sourire aux lèvres qui lui faisait oublier la douleur incessante et insupportable qui traversait son vieux corps depuis des millénaires. Il était seul, silencieux, et bizarrement heureux. C’était une sensation étrange, presque inconnue, qu’il avait rarement éprouvé autrefois et que cette incarnation découvrait encore à chaque fois qu’il n’y pensait plus et s’y était habitué. Une sensation nouvelle, encore, malgré son grand âge. Et fermant un instant les yeux pour savourer la chaleur de l’air apporté par ce moment étrange et féerique, Mendax laissa échapper un soupir, oubliant complètement les douleurs insondables qui le traversaient depuis qu’il avait décidé de ne pas se régénérer. Autour de lui, le silence. Tout s’était tût.

« Tu as attendu trop longtemps, Time Lord. lui siffla une voix qu’il ne connaissait que trop bien. Les sourcils immédiatement froncés au son de la voix de Zahira, la prêtresse de Karn, Mendax rouvrit les yeux et la chercha du regard avant de la trouver et de s’approcher. Elle était assise, comme si de rien n’était, dans ses robes décorées de la Sororité et le regarda s’approcher, avant de reprendre la parole lorsqu’il vint s’asseoir, redirigeant son regard sur le soleil et son œuvre lumineuse dans le ciel. Tu dois le faire. Si tu veux continuer à le protéger. Il va arriver un temps où tu ne pourras plus repousser le moment, et lorsque cela arrivera, tu n’y survivra pas. Vos corps sont faits pour changer, pas pour stagner. Tu te tues toi-même. Les mots de Zahira semblaient résonner en Mendax, qui baissa la tête, l’air fatigué et tendu. —Et si je changeais trop ? Si j’étais trop différent, si je n’était plus moi-même? il attendit qu’elle lui réponde pendant de longues secondes, mais elle ne prononça pas le moindre mot, et il redressa la tête pour observer le ciel orangé. J’ai peur, Zahira. J’ai peur de lui. Peur de ce qu’il pensera, peur de ce qu’il pourrait faire… De ce que je pourrai faire s’il ne peut plus m’accepter après ça. soupira Mendax, la voix lourde et les yeux humides. La prêtresse ne fit que hocher la tête en l’écoutant admettre une vérité qu’il avait gardée secrète pendant beaucoup trop de temps, le poids de celle-ci semblait affecter Mendax, qui perdait de cette assurance naturelle qu’on voyait s’échapper de sa façon d’être habituellement.

Tu n’as pas le droit de forcer le destin, ni de tricher avec celui-ci. Ce que tu fais n’est pas juste. Ni pour toi, ni pour lui. Ni pour qui que ce soit d’autre. Les choses changent, tu devrais, mieux que d’autres, le savoir. Et agir de cette façon ne fera qu’attirer d’horribles conséquences lorsqu’il découvrira la vérité. – Plus longtemps tu lui mentira, plus graves seront les répercussions. » Mendax laissa échapper un autre soupir et laissa son visage s’écrouler contre ses mains, un sanglot silencieux s’échappant de lui alors qu’il écoutait, et comprenait, ce que la prêtresse lui disait. Lorsqu’il se redressa, quelques minutes plus tard, Zahira avait disparue. L’heure dorée inondait toujours le ciel et Mendax s’écroula en arrière contre le banc. Il attrapa le téléphone portable qu’il s’était offert en arrivant sur Terre et composa le numéro de Mark.

Il aurait préféré entendre sa voix, sa vraie voix, mais le répondeur fut la seule chose qu’il eut au bout du fil invisible. « Mark ? C’est moi. interrompu dans sa propre phrase par un sanglot lourd et difficile qui se manifestait, il tenta d’éviter ses larmes et lutta avec lui-même quelques instants, les yeux fixés vers le ciel orangé, avant de finalement reprendre, Je suis désolé. Pour tout ce que je t’ai fait subir, pour toutes les choses que je t’ai forcé à vivre sans moi. Je sais que c’est trop tard et que je peux plus rien y faire, mais il faut que tu me fasses confiance, je t’en supplie. Tout va bien se passer. J’ai peur, Mark. Je... Un sanglot plus bruyant le traversa alors qu’il sentait les douleurs revenir à lui, Je vais changer. Me régénérer. Je vais avoir besoin de toi plus qu’avant, pour que tout se passe bien. Retrouve-moi dès que tu peux à Victoria Park. Fais vite, s’il te plaît. Je t’a— ses mots furent interrompus par une douleur horrible qui lui traversa le corps et le fit s’écrouler par terre. Sans savoir si son message avait été envoyé, à se tordre de douleur par terre, Mendax ferma les yeux en essayant de trouver la force de se redresser, d’au moins faire quelque chose pour apaiser les sensations brûlantes et horribles qui lui traversaient le corps, ses deux cœurs battant plus vite que jamais et s’arrêtant soudainement. Le forçant sur ses genoux alors qu’il venait de réussir à se relever. Le visage pointé vers le ciel encore orange, la bouche entrouverte et les yeux larges et vides. Le silence autour de lui, tout était silencieux. Comme si la nature autour de lui avait décidée de se taire et de le respecter dans sa mort.

L’air autour de lui était froid, mais son corps brûlant, il sentait son organisme s’éteindre lentement, chaque organe rendant son dernier souffle, son dernier battement, son sang se figer dans ses veines, ses muscles se taire et s’immobiliser, forçant d’interminables et d’innombrables crampes à travers toute sa silhouette. Sa chair pale, perdant un peu plus de ses couleurs, lui donnant des airs plus blanc que neige, sa respiration coupée, les larmes qui glissaient sur ses joues figées dans le temps contre sa peau glacée. Ses sens disparurent, sa vue se brouilla lentement, puis s’effaça dans une noirceur infinie, son ouïe, la dernière s’éteindre, un sifflement sourd comme dernier son qu’il avait entendu. Et puis, tout à coup, son corps statufié dans la mort se mit à brûler, de fontaines d’or et de lumières s’échappèrent de ses entrailles, le projetant à travers le vide pour le ranimer, son corps se redressa, il hurla longuement, les bras tendus en l’air forcés par les vagues d’énergie qui déferlaient à travers lui, il sentait son corps changer, son existence toute entière disparaître et être réécrite au fil des secondes.


Un corps neuf, jeune, et différent remplaçait celui auquel il s’était habitué. Ses souvenirs s’échappaient de lui, ses envies, ses goûts, ses passions, tout ce qu’il avait ressenti, il le voyait brûler et disparaître dans les vagues sifflantes d’or qui jaillissaient de lui. Et tout à coup le silence. Il avait tout perdu et tout retrouvé. Mendax s’écroula par terre, dans des vêtements qui ne lui allaient plus, un corps qu’il ne connaissait pas. Un téléphone à l’écran fendu par terre, à côté de lui, recouvert par des cheveux plus longs, bruns.

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Mark Dichter
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MessageSujet: Re: The Golden Hour   The Golden Hour Empty20.01.18 2:07



La Terre. Cette terre. Il ne sait qu’en penser. C’est étrange, c’est familier et pourtant si loin de ce qu’il connait. Ou plutôt de ce qu’il a connu. La fac, écrire des histoires, c’est cool mais quelque part, les vivre c’est mieux. Ce n’est pas comme s’ils étaient coincés sur terre mais c’est vrai qu’avec toute cette méfiance qui les entoure, surtout envers les mauvaises personnes, ce n’est pas l’idéal. Ils peuvent bouger, ils peuvent même revenir au moment où ils sont partis mais c’est compliqué. Ça ne l’a jamais dérangé plus que ça le regard des autres mais il ne sait pas pourquoi ici, c’est différent. Quand il doit trouver une excuse d’un retard il a toujours l’impression de devoir chercher et que le mensonge se lit sur sa figure. C’est ça oui. C’est beaucoup moins évident. Il n’en a pas marre, bien au contraire, il adore cette vie beaucoup moins compliquée qu’elle a pu l’être autrefois, mais c’est peut-être cette once d’ennui face à toute cette situation.

Oh bien sur là-bas ils craignaient peut-être une invasion, elle a eu lieu, elle a décimé toute sa planète mais là encore aujourd’hui il sait faire la part des choses. Il se pose des questions, ne sait pas pourquoi il se les pose aujourd’hui plus qu’un autre jour. Ça le stresse sans qu’il puisse y donner une raison. C’est juste comme ça. Ça le rend nerveux si bien qu’il sort sans trop se rendre compte où ses pas le mènent. Il a simplement besoin de bouger. Pas de courir, juste de se trouver ailleurs que dans ce petit café non loin de Victoria Park. Un café banal comme il y en a des tonnes dans Londres avec tous ces regards qui ne disent rien mais qui n’en pensent pas moins. C’est bien dans ces cafés que tout se sait, que tout se lance même la pire des rumeurs.

Et pourtant il n’y a pas fait attention, trop perdu dans ses pensées, dans ce dossier à rendre pour dans deux jours qu’il n’a pas commencé. Il allume son téléphone sans savoir ce qui va l’attendre d’ici quelques secondes. Comment le peut-il ? « Mark ? C’est moi. » Le stress remonte en flèche : il n'est jamais parti. Il se passe quelque chose, il ne comprend pas encore quoi, ne tardera pas à le deviner tout seul avec l’aide des propos d’un Mendax chamboulé. Il s’avance sans savoir où aller au départ. Il lui en a voulu oui, mais il ne lui en veut plus. Mendax le sait, il devrait le savoir. Il n’a pas être désolé parce qu’il ne l’a forcé à rien … vraiment ? Peut-être au début mais à tout moment Mark le sait, il aurait pu partir. Il le peut encore aujourd’hui mais ne le veut pas, ne l’a jamais voulu même s’il est parti un temps, quelques mois pour lui, des années pour Mendax mais c’était différent, c’était comme une pause parce que jamais il n’aurait pu vivre sans lui. Il a peur de l’entendre parler ainsi. il ne connait pas toute la vie du brun mais sait qu’il y a eu des part d’ombres, des parts d’ombres bien plus grandes que celles d'un humain parce qu’un humain n’a qu’une vie. Courte.

« J’ai peur, Mark. Je... » Il aurait du l’allumer, avoir Mendax au téléphone ou non. Il aurait du être présent à ses côtés. Il n’est pas loin mais il l’ignore. Tout ce qu’il a envie de savoir c’est où il se trouve parce qu’il a compris que ça allait se passer.  « Je vais avoir besoin de toi plus qu’avant, pour que tout se passe bien. Retrouve-moi dès que tu peux à Victoria Park. Fais vite, s’il te plaît. Je t’a—»

Je t’aime aussi mais Victoria Park, putain, c’est grand !

Il y est, voit une lueur étrange comme fulgurante un peu plus à l’ouest. Ça a déjà commencé. C’est déjà terminé. Il ne saura pas le reconnaitre et ça lui fait peur. Mendax n’est pas le seul à seul à avoir peur. Pourquoi est-il toujours aussi loin lorsqu’il est temps pour lui de régénérer ? Il essaye de se guider, d’agir comme Dax l’aurait fait pour pouvoir toujours parvenir à le retrouver. Et ce n’est pas évident parce que tout se passe maintenant et qu’il est aux abonnés absents. Il ne sait pas comment Mendax sera mais saura le reconnaitre comme la dernière fois malgré la différence. Malgré ça oui, ils étaient ressemblants. Il se demande comment cela va se passer cette fois-ci. Il a l’impression que c’est différent, comme plus précipité. Il n’a pas averti la dernière fois parce que c’était différent et là encore malgré tout ce qu’ils ont vécus il comprend avec tristesse qu’il le connaitra jamais suffisamment.

La.

Une forme à terre avec des vêtements masculins, un téléphone parterre et une silhouette il lui semble plutôt bien féminine. Mark s’approche, ne sait pas comment s’y prendre avec cette personne qu’il sait être pourtant Mendax, l’extraterrestre parfois suffisant, qui tente maladroitement parfois de changer, d’être plus humain, celui qu’il aime. L’extraterrestre. C’est plus prudent. Il. Elle. C’est perturbant mais Mark comprend que cela n’a pas d’importance tant qu’il reste présent. Tant qu’il reste le même. Restera t-il le même ? « Mendax ? » Un murmure lui échappe à la fois fatigué et angoissé de ne pas trouver la bonne façon d’agir à ses côtés tant qu’il n’aura pas la réponse à ses questions.
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