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 a library of disasters - libre

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The Rani
The Rani


PSEUDO : mendax.
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INSCRIPTION : 09/04/2017

MULTICOMPTES : Mendax & Cal

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MessageSujet: a library of disasters - libre   a library of disasters - libre Empty01.09.17 23:40


a library of disasters


libre
L’après-midi touchait enfin à sa fin, et le ciel s’assombrissait lentement, mais pour l’instant couvert seulement d’un fin drapé orangé tandis qu’Alex laissait échapper un long soupir fatigué et que son regard s’absentait lentement de l’écran lumineux de son ordinateur. Recroquevillé contre lui-même, les jambes presque serrées contre son torse et son corps appuyé dans le fond d’un fauteuil qui était beaucoup moins confortable qu’Alex avait l’air de lui donner dans sa façon d’y être bien planté. Les oreilles occupées par des écouteurs qui laissaient échapper une musique lointaine, inaudible pour ceux qui ne se seraient pas aussi en face de lui. Fatigué par sa dissertation interminable, il s’était laisser perdre le fil de son écriture et avait commencé à simplement regarder l’horizon, à travers la grande fenêtre contre laquelle sa chaise et sa table était positionnée perpendiculairement. La bibliothèque était peu fréquentée ce jour-là, et c’était un soulagement pour les employés de celles-ci, qui étaient débordés avec une livraison beaucoup trop tardive qui avait réussie à chambouler absolument toute l’organisation qu’ils avaient établis. Et pour une fois, Alex était bien content de ne pas travailler ici cette semaine, même si ça ne l’avait pas empêché de venir donner un coup de main la veille et en début de journée ce jour-là. Toujours recroquevillé dans sa position presque fœtale, il fixait le ciel et ses teintes changeantes, et laissait ses yeux descendre lentement pour observer brièvement l’horizon du reste du campus qui perdait de son affluence de têtes, mais qui ne perdait pas de son activité interne, des tas de salles de classe toujours bondées avec leurs néons qui projetaient des halos blanchâtres à travers les rangées de carreaux, et leurs professeurs qui s’agitaient lentement devant leurs tableaux, sous les regards fatigués et désintéressés de plusieurs poignets d’élèves. Certains qu’Alex connaissaient, d’autres non, mais qu’il avait croisé et dont les visages étaient à jamais encrés dans sa mémoire qui n’oubliait plus rien depuis qu’il avait obtenu ses facultés supérieures.

Un autre soupir s’échappa d’entre ses lèves tandis qu’il se redressait et grommelait quelque chose parce que l’un de ses deux écouteurs s’était décidé de tomber parce qu’il avait fait l’erreur de simplement bouger, le rattrapant et retirant l’autre pour les poser en silence sur sa table, il se redressa et retrouva une position un peu plus formelle et sérieuse puis se remis en face de son ordinateur, à contempler les dix pages qu’il avait déjà écrites. C’était loin d’être terminé, il le savait parce qu’il s’était toujours forcé à faire plus, et parce qu’à force, il ne pouvait plus s’en empêcher et s’étira longuement en laissant échapper un grognement agacé. Il jeta un rapide coup d’œil à l’horloge accroché au mur à sa droite, 17:44, et se passa une main sur le visage, en s’appuyant sur ses coudes, la tête entre les mains, pendant quelques instants, à relire les derniers passages de ce qu’il avait écrit. « Bon… J’finirais à la maison... » avait-il marmonné en sauvegardant son brouillon et en fermant son ordinateur portable, pour immédiatement le ranger dans son sac.

En même temps qu’il se redressait, Alex fut traversé par un long frisson qui le fit presque sursauter, tant il était glacé. Les sourcils froncés par un réflexe de confusion et de malaise il tourna la tête et regarda tout autour de lui, mais ne distingua rien de différent, la bibliothécaire en service était toujours devant son ordinateur, à cliquer et taper des choses qui n’intéressaient pas grand monde ; un groupe de trois étudiants était toujours concentré sur leurs devoirs, la pièce fermée qui suivait le couloir qui lui faisait face et qui était, en quelque sorte, une salle de conférence ou de réunion, était toujours remplie par une poignée d’autres étudiants qui préparaient leurs exposés, et ainsi de suite. Tout était normal, pourtant, il avait bien senti ce frisson glacial lui passer au travers. Il le savait, il ne se trompait jamais. Baissant les yeux pour regarder son sac, comme s’il avait peur qu’il ait disparu, Alex serra la mâchoire et retrouva sa position d’il y avait quelques minutes de cela, laissant son regard se reposer sur le ciel orangé. Préoccupé. Quelques minutes passèrent, l’horloge indiquait maintenant 17:51, et Alex n’avait plus rien ressenti, la bibliothécaire s’était absentée pour passer un coup de téléphone et tout à coup un autre frisson traversa Alex, un frisson plus long, mais tout aussi glacial. Qui se termina par un sursaut lorsque soudainement, un oiseau se heurta contre la fenêtre, avec suffisamment de force pour les autres étudiants dans les environs puissent l’entendre et se tournent tous dans la direction d’Alex, qui avait reculé de sa chaise et s’était redressé à toute vitesse, les sourcils froncés et le regard appuyé contre la fenêtre et les fissures dans le verre qu’avait provoqué l’impact.

Et avant même que quiconque n’ait le temps de prendre conscience de ce qu’il se passait, un autre oiseau s’écrasa contre une autre fenêtre, puis un autre, et un autre, et en à peine quelques secondes, une nuée entière de tâches noires foncèrent contre les vitres et en brisèrent quelques unes, répandant des plumes, des débris et du sang un peu partout dans la bibliothèque. Plusieurs étudiants prirent la fuite, ne voulant pas rester là et craignant que quelque chose de pire ne se produise, mais pas Alex, il était là, les sourcils froncés, à observer ce carnage de débris, autant terrifié qu’intrigué.

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Mark Dichter
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MESSAGES : 43
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MessageSujet: Re: a library of disasters - libre   a library of disasters - libre Empty06.09.17 2:04

Il aimait bien venir à la bibliothèque. C’était tout un univers calme et reposant qui lui changeait du quotidien qu’il vivait depuis quelques temps. Il savait que d’autres lui diraient que c’était trop calme mais il préférait faire la sourde oreille. Il appréciait tout autant les aventures qu’il avait pu vivre avec Mendax que la vie banale d’étudiant complètement normal chose qu’il était loin d’être parce qu’à cette date, sur cette terre : il n’était personne. C’était parfois difficile à vivre puis après il se disait qu’il avait cette chance de se refaire une vie ou il pouvait tout inventer, repartir de zéro on espérant que cette fois-ci personne ne viendrait à nouveau saccager cette maison qui était devenue la sienne. La Terre.  Celle de 2017. Mais celle de cette année là nécessitait une fausse identité à laquelle il devait s’adapter même s’il n’avait pas changé son nom comme Mendax qui avait été bien obligé de se dégoter un nom sur ce monde qui avait un tout un tas de codes et de lois que le Seigneur du temps n’avait jamais vraiment respecté dans ses précédentes régénérations.

Plus que d’étudier, il venait ici pour poursuivre ses réflexions sur ce qu’il se passait depuis qu’on avait plus ou moins dénoncé l’existence des extra-terrestre à tous les citoyens de la planète terre. il avait l’impression qu’ils avaient tout compliqué en agissant ainsi. Cela rendait plus difficile d’agir comme ils le souhaitaient même si Dax utilisait toujours le TARDIS comme il en avait envie. La difficulté résidait dans la résolution de mystères qui auraient pu être facile si tout le monde ne se méfiait pas de tout : ils devenaient de plus en plus prudents, intelligents, assez futés pour qu’ils ne trouvent pas comment trouver comment s’y prenait celui qui causait toute cette vague de suicide à Londres. Il n’y en avait eu que quelques uns mais de façon si rapprochée que c’était étrange mais il n’avait pas suffisamment d’information sur ce que leur reportaient les journaux pour en savoir d’avantage. Il soupira et referma d’un air agacé son ordinateur portable qu’il portait sur ses genoux avant de le poser sur la table devant lui. Il était non loin de la baie vitrée mais suffisamment loin pour ne pas y sentir les courants d’airs qui pouvaient y passer parfois.

Il était peut-être temps pour lui de lire un des livres qu’il avait emporté parce qu’il en avait eu l’intention au départ de terminer ce dossier sur le droit international. Il voyait les codes dans un coin de la bibliothèque et savait très bien que s’il commençait à aller dans cette section il était parti pour revenir un heure plus tard tellement cette section était grande. Il  avait encore du temps devant lui mais préférait s’y prendre à l’avance parce qu’avec Cal et Mendax, il n’était jamais certain d’avoir le temps de réaliser quelconque dossier s’il rentrait chez lui. Il n’était pas un amoureux de la bibliothèque et des livres qu’elle comportait mais c’était le seul endroit où il pouvait bosser alors il y restait souvent très tard dès qu’il pouvait.

Et s’il voulait trouver un moment de calme avant d’être envahit, c’était dans cette bibliothèque mais bien évidemment tout ne se passait jamais comme prévu que cela soit sur Terre ou ailleurs, il y avait toujours ce lot d’emmerdes et d’événements qui nous laissaient littéralement sur le cul sans trop savoir comment réagir par rapport à eux. C’est pourquoi lorsque d’autres partirent en courant dès le premier oiseau écrasé sur la baie vitrée près de laquelle il avait bien fait de ne pas s’assoir, il resta un moment songeur comme curieux de voir ce qu’il allait se passer. Et sa curiosité peut-être un poil malsaine fut assouvie quand non pas un mais beaucoup d’autres corbeaux ou corneilles vinrent s’exploser contre la vitre qui se brisèrent au moment où la curiosité qui s’était transformé en perplexité l’avait mené à se rapprocher du lieu des suicides d’oiseaux sans pour autant se préoccuper de si l’un d’entre eux arriverait en retard pour se fracasser contre l’un des bouts de verres non loin de lui. Il n’était pas des plus terrifié, il en avait vu d’autres beaucoup plus terrifiants que cela mais l’incompréhension du phénomène se lisait sur son visage. Elle avait quoi la terre pour disjoncter comme ça ces derniers temps ? Tout ne pouvait pas être lié à une cause extra-terrestre.
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