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 Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ?

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Jack Harkness
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MessageSujet: Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ?   Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? Empty24.10.17 9:50


JACK HARKNESS
Ft. John Barrowman

identity
Nom, Prénom(s) : Jack Harkness est le seul nom qu'il utilise désormais. Ce n'est pas celui qui lui a été donné à la naissance, mais cette époque est tellement lointaine, tellement vide de signification, qu'il n'est lui même même plus sûr de s'en souvenir correctement. Et de toute manière, il est impensable qu'il confie à quiconque ce dont il se souvient.Alias : Captain Jack, "Face of boe". Âge : Quelque chose comme 2000 ans. Il a perdu le compte exact. Lieu de naissance & nationalité : Né sur la péninsule de Boeshane, au 51ème siècle Métier : Leader de la branche de terrain de Torchwood. Statut Civil :Célibataire, mais plutôt volage. Orientation Sexuelle : Pansexuel Groupe : Government Affiliation : New heroes Autres Infos : Répondre ici. Répondre ici.

everybody's special
Ramené à  la vie par une Rose Tyler possédée par le coeur du TARDIS, Jack est immortel depuis ce jour. Il semble être impossible de le tuer : son corps se répare de lui même et veillit à une vitesse très lente. Il est classé dans la catégories "anomalies", ces choses crées par erreur qui ne devraient pas exister, et ont on a aucune idée de la manière dont elles vont évoluer. Il semble de plus disposer de faibles capacités psychiques, ayant été capable de communiquer par télépathie avec quelques membres de son équipe se trouvant dans la même pièce. En tant qu'ancien agent du temps, il dispose de plus d'un vortex manipulator - rendu inutilisable par ce cher Doctor.

IRL
Pseudo/Prénom : Ash Âge : Toutes mes dentsGenre (♂♀|⚧...) : ♀ (oh, et c'est super sympa de penser aux personnes non binaires, ça arrive très rarement sur les forums Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? 1248932051 )Fréquence de connexion : Au moins une fois/semaine Comment avez-vous trouvé le forum : Avec le projet sur prd !Qu'en pensez-vous : il roxe du poney !  Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? 2763820116  Crédits : inconnu pour l'avatar, giphy pour le gif, 3toh sur deviantart pour l'icone



Dernière édition par Jack Harkness le 28.10.17 13:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ?   Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? Empty24.10.17 9:50


HISTOIRE
Who I am is where I stand. Where I stand, is where I fall


« Get two Time Agents in the same room together, it's always about the size of the wrist strap. »

Un souffle d'air froid me mord les joues alors que j'ouvre péniblement les yeux. Cligne des paupières plusieurs fois, avant d'y voir enfin un peu plus clair. Ma tête me fait un mal de chien, et, alors que je me redresse, je sens aussi une légère douleur dans mes articulations. Je regarde autour de moi. L'endroit m'est familier, mais... Je ne sais pas. Il y a quelque chose qui cloche, quelque chose qui ne va pas. C'est une chambre sommaire sans être miteuse, qui semble équipée de tout le minimum technologique que l'on puisse attendre. Mon front se plisse, alors que je réalise n'avoir aucune idée de la manière dont je suis arrivé ici, ni pourquoi je suis habité par une douleur si lancinante. Je me cale dans le fond du lit, et, serrant les poings, essaye de me souvenir.

C'est à ce moment là que ça part en vrille.

La douleur dans ma tête augmente tout d'un coup, et je la plonge entre mes mains. Mes doigts s'enfoncent dans mon crâne, comme s'ils pouvaient la combattre. Mon cœur se met à cogner à une vitesse affolante contre ma poitrine, tandis que je sens mon sang battre dans mes tempes, y exerçant une pression bien trop anormale. Pourquoi tenter de me souvenir me ferait il aussi mal ?

Restant ainsi quelques instants, mes mains finissent par retomber. Je prends une grande inspiration pour me calmer. Un grognement de rage m'échappe, alors qu'une seconde tentative produit également le même effet. Je ne suis pas toujours d'une très grande patience, en particulier quand il s'agit de savoir ce qu'il m'arrive. Maîtriser mon propre sort me semble être la moindre des choses tout de même, non ? Je me sens dans les vappes, un peu perdu, et si je n'arrive pas à me rappeler de grand chose, je me rappelle clairement que je déteste ça. Ok. On va essayer de reprendre du début. Je bascule la tête en arrière, jusqu'à ce qu'elle touche le mur contre lequel le lit est acculé. Le début... Je me souviens d'un littoral aux teintes dorées et ensoleillées. Boeshane. Péninsule. C'est là que j'ai grandi. Que je suis né. Date de naissance ? 5094. Ok, ça, c'est bon. Un père, une mère, un petit frère, Gray. Tout ce qu'il y a de plus banal. Je revois rapidement leurs têtes, leurs noms. Ca aussi, c'est bon. Je me rappelle de rires, de jeux, de bonne humeur, aventures amoureuses en tout genres... Mais pas que. Ma mâchoire se crispe, alors que je retrace les événements par ordre chronologique et que j'en arrive à l'attaque. Tout revient rapidement et de manière assez fluide, maintenant que j'ai réussi à commencer. Cette attaque, par contre... Peut être aurai-je préféré ne pas m'en souvenir. Je devais avoir huit ou dix ans, et tout n'était que cris et peur. Je n'ai même pas envie de me souvenir de qui ou quoi nous attaquait. Tout ce dont je me rappelle, c'est qu'on a dû fuir, qu'on a couru comme des dératés, mon frère et moi. On a trébuché. J'ai lâché sa main, j'ai continué, avant de sentir qu'elle n'était plus là. Rabaissant la tête, je fixe cette fameuse main qui n'avait pas tenu sa jumelle assez fermement et la trouve soudain extrêmement sale. Pourtant, j'ai fait d'autres actions bien plus moches, mais ces crasses m'importent peu à côté de celle d'avoir lâché Gray. Et la laver m'est impossible, à moins de le retrouver... Mort, sûrement. Oui, il doit être mort. Mieux vaut ça que torturé, réduit en esclavage, ou quelque horreur qui ne me passerait même pas à l'esprit. Je ne suis pourtant pas un saint moins non plus, mais c'est de mon petit frère que je parle..

Bref. Ma vie ne s'arrête pas là. Je retrouve facilement des souvenirs différents, après ça. J'ai bougé. Je me suis engagé dans l'agence du temps, et tout le monde était extrêmement fier de moi. Moi même, je sentais soudain que j'avais du potentiel et un avenir, que j'allais pouvoir accomplir de grandes missions, devenir une sorte de héros... Mon regard se détache de la main pour remonter sur le poignet, autour duquel est enroulé un genre de bracelet. Manipulateur de vortex. Je le reconnais sans mal. Je me repasse rapidement en tête quelques missions, histoire d'être moi même sûr de mes souvenirs. C'est toujours lent à revenir, mais ça va mieux. Je me souviens surtout de John Hart et de nos années coincés dans une boucle temporelle – peut être la mission à laquelle j'ai pris le plus de plaisir jusqu'ici. John... Un sourire évocateur se dessine sur mes lèvres à sa pensée, mais je chasse bien vite ces images peu chastes. Ca ne me dérange pas du tout, mais... Ce n'est pas le moment. A croire que je suis devenu responsable et que je sais quand être sérieux et quand ne pas l'être...

N'empêche qu'il a tout de même un sérieux problème : plus je m'approche de mes derniers souvenirs, plus c'est difficile et plus le mal de tête revient. Le dernier souvenir qui me revient... N'est pas net du tout. Je sais qu'il implique une mission de l'agence. Puis c'est le noir. Aucune idée de la manière dont je suis arrivé dans cette chambre. Alors je me lève, difficilement, fais le tour de la pièce. Ca va revenir, ce n'est qu'une question de temps...

Ou pas.

Au bout d'une demie heure, force m'est de constater que rien ne me revient, qu'aucune des infos que je puisse trouver sur mon bracelet ne m'aide, que personne ne répond lorsque j'essaye de passer des appels avec. Je finis tout de même par trouver un message de mon supérieur de l'agence, mais je fais un bond en voyant la date. Parce qu'elle date de deux ans après mon dernier souvenir. D'accord, je voyage dans le temps, mais... L'agence est censée garder une certaine linéarité, histoire que les agents s'y retrouvent. Or, le seul message antérieur à celui ci date d'il y a deux ans. Deux ans de trou noir. Je sens mes poings se serrer et la rage monter ; elle éclate lorsqu'en retournant vers le lit, je vois une petite boite vide. De ces petites boîtes que je connais bien, qu'on utilise pour stocker des pilules servant à effacer la mémoire des agents. Je n'en n'ai pas à ma disposition, ce qui veut dire que je ne me suis pas fait cela à moi même. Ce qui veut dire que c'est l'agence qui l'a fait.

A partir de là, la décision est vite prise. Je prends encore un jour pour me reposer, faire quelques pompes et me remettre en forme, puis je mets les voiles. Heureusement que la fonction voyage temporel de mon bracelet fonctionne encore. L'agence, finie. Les ordres et compagnie, fini. Ce qui est bien, maintenant, c'est que je peux utiliser tout ce que j'ai appris pour me faire plaisir, et je me rends compte que je n'ai jamais autant apprécié la vie. Éternelles nuits à plusieurs dans un même lit, boisson, drogues, arnaques et jeux d'argents, bonnes petites bastons.

Cette vie d'escapades et de folies s'est finalement terminée à Londres, en plein milieu de la seconde guerre mondiale. Le blitz n'était pas spécialement la meilleure période à laquelle vivre, pourtant je l'appréciais. Elle avait un petit côté... Je ne sais pas, authentique ? Ca doit être ça. Les soirées avec les soldats se révèlent étrangement très conviviales. Jeunes hommes bien serrés dans leurs uniformes, jeunes femmes toute plus coquettes les unes que les autres, musique agréable, dansante, chaleureuse. Chacun vivait sa soirée comme si c'était la dernière, comme si une des attaques allemandes le tuerait avant même la fin de la nuit. Alors ils se lâchent, parlent, boivent, dansent, et oublient. Et oui, c'est une ambiance que j'ai toujours apprécié. Seulement, ce soir là... Je n'étais pas présent que pour m'amuser. Enfin si, mon autre activité passait aussi pour de l'amusement, mais pas du même genre. Je venais de faire un tour sur la planète Chula vers le quarante deuxième siècle, et j'y avais volé une ambulance militaire que j'avais acheminé ici grâce à mon propre vaisseau. Jusque là, je ne concoctais qu'une petite arnaque comme j'en avais déjà fait des centaines. Contacter un potentiel investisseur intéressé – en général de l'agence – prendre l'argent juste avant qu'une bombe ne s'écrase sur sa belle acquisition. Sauf que ce n'est pas sur un agent du temps que je tombais. C'est sur une belle blonde, avec un arrière train d'excellente facture et un t shirt des plus discrets, en train de tomber dans le vide. Elle m'a bien eût Rose, je dois le dire. Ses beaux yeux et sa présumée innocence m'ont bien roulé. Bref. J'ai rencontré le Docteur, qui a, comme tant de fois par la suite, rattrapé mes erreurs. Puis m'a embarqué avec lui, alors que mon vaisseau allait exploser avec moi dans le lot. Je ne sais pas si je dois le remercier lui ou Rose qui a, paraît il, insisté pour qu'on me sauve. Sûrement les deux.

« You abandonned me »

L'air entre soudain comme un ouragan dans mes poumons, je tressaute dans une grande inspiration et ouvre les yeux. La lumière rouge m'aveugle un instant, avant que je reconnaisse le satelite cinq... Envahi par une armada de daleks fous, aux dernières nouvelles. Daleks qui venaient de m' « exterminer », d'ailleurs, me semblait il. Un dalek ne rate pas son coup, et je n'avais plus de munitions pour l'arrêter. Je me rappelle même avoir ouvert les bras pour lâcher une dernière réplique que je pensais intelligente, avant de prendre le coup en plein cœur. Alors, comment étais-je là ?

Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions ou de chercher des réponses qu'un bruit désormais plus que familier m'oblige à me lever et à courir. Sans rencontrer aucun daleks ni aucune autre menace. Je note cependant ces espèces de petits tas de cendres, m'informant que oui, quelque chose s'était bien passé, m'empêchant sûrement d'être mort. C'est cependant avec à peine quelques secondes de retard que j'arrive dans la salle de contrôle, pour voir le TARDIS se dématérialiser. Ce TARDIS qui était devenu symbole d'espoir, puis synonyme de nouveau foyer. Un concept lui même inconnu pour moi depuis Boeshane. Agent du temps, je passais ma vie à voyager et me logeais comme je le pouvais, puis avec cette vie en cavale... J'avais encore moins d'attaches. Le TARDIS et son duo d'enfer m'avaient donné un quelque chose. Une existence, un but, des gens à protéger, à aimer... Tout n'avait pourtant pas été facile. Le Docteur avait eu du mal avec moi, au début, et cela avait été réciproque. Il faut dire qu'il ne m'avait pas rencontré sous mon meilleur jour – quoi que, avais-je déjà fait mieux jusque là que des arnaques sans queue ni tête ? J'étais alors un lâche et un traitre à ses yeux, bien qu'il ne me l'ait jamais dit en face. C'était des remarques, des regards, des piques. Et puis, nous nous étions apprivoisés. Deux orphelins, deux vagabonds, deux âmes solitaires, deux guerriers déchus. Entre animaux sauvages, ce n'est pas si facile. Pourtant, ça avait fonctionné, et nous étions devenu une équipe de choc. Chacun avait ses compétences, nous étions complémentaires. Jusqu'à aujourd'hui...

Voilà qu'il se volatilise sous mes yeux.

Je ne prends alors pas beaucoup de temps pour réfléchir. Un dernier tour dans le reste du satellite pour essayer de comprendre ne m'apporte strictement rien. IL n'y plus que ces tas de cendre, et aucun signe de l'existence de la menace que nous combattions il y a quelques minutes à peine. Je ne prends pas plus de temps pour comprendre et règle mon vortex manipulator sur cardiff, vingt et unième siècle. Je vais le retrouver – il a dû croire que j'étais mort. Oui, ça doit être cela. Il ne m'aurait pas abandonné, n'est – ce pas ?

Voyager dans le temps et l'espace sans capsule étant toujours aussi douloureux, même après des années d'expérience, c'est complètement courbaturé que j'arrive à destination... Ou presque. Parce que je saurais presque reconnaître une époque à son odeur, et celle ci est bien trop empestée de charbon pour correspondre à ce que je voulais. Et merde. Je me redresse. La ruelle est étroite et sombre, mais à quelques mètres à peine, je vois qu'elle débouche sur une allée plus grande, qui, de un, ne ressemble en rien à Cardiff, et de deux, m'offre à voir des personnes avec un style vestimentaire plus victorien qu'autre chose. Je soupire. Et merde. Je m'approche de l'avenue – oui, pour l'époque, c'est assez large pour être appelé une avenue – et confirme mes doutes. Non pas que les formes jeune femme passant devant moi ne me donnent pas envie de soulever toutes ces inutiles couches de tissu dont elle est couverte pour l'étudier de plus près... Mais ce n'est certainement pas ici que je vais trouver le Docteur. Je me détourne donc pour me réenfoncer dans la ruelle et rentrer de nouvelles coordonnées. Sauf qu'au moment de lancer le voyage, mon bracelet se met à grésiller et émet quelques étincelles avant de s'éteindre net. Un flot de jurons divers et variés, aliens comme humains, s'échappe de ma bouche alors que mon poing s'échoue sur le mur de la ruelle dans un accès de rage. Coincé au XIXe siècle dans une ville inconnue. Génial. Merveilleux. Brillant. Je vais finir mes jours ici...

La suite de mes aventures est encore mieux. Je vagabonde des années durant à travers le royaume uni, me paie un allé pour les Amériques, au tout début du vingtième siècle. C'est là que j'ai droit à une nouvelle petite surprise, alors que j'arrive à Ellis Island et qu'une dispute éclate. Et cette fois là, je suis sûr d'être mort. Le crâne éclaté, un couteau planté à un endroit peu recommandé si vous souhaitez survivre. Et pourtant, j'ouvre à nouveau les yeux, j'aspire à nouveau une grande bouffée d'air qui m'arrache une sorte de gémissement. C'est là que mes yeux tombent sur le couteau fiché dans ma poitrine. Bien profond. Je sens la lame, froide, affutée, s'enfoncer en moi. Je la sens contre mes veines, contre mes organes, frôler mon cœur. Pris de tremblement, c'est d'une main incertaine que je la retire. La laisse tomber à côté de moi. Heureusement qu'on m'a abandonné après la baston, on a laissé pourrir mon corps comme ça. Parce que l'époque le veut. Ca me va ; personne n'a besoin de me voir ressusciter. Le mot est étrange, pourtant je dois admettre qu'il est le plus apte à qualifier ce qui vient de m'arriver.

Après cette petite expérience plus que déroutante, je retourne directement au royaume uni. Au bout de deux, trois, quatre fois, je pige le truc. Quand je suis blessé, je guéris. Quand je meurs, je renais. Et punaise, ça fait mal. Je sens tout. Pourtant oui, je viens exactement de choper l'une des capacités des héros que j'admirais et enviais étant gosse. Je rêve d'en être un, moi aussi. Ne pas pouvoir mourir n'est pas toujours très agréable, au final. De plus, je suis un peu plus persuadé de jour en jour que le Docteur le savait. Ce n'est pas le genre d'habilité qui lui aurait échappé, et bien le genre de secret qu'il aurait aimé garder. Et selon tout raisonnement logique... Il m'a abandonné. Il m'a laissé tombé, il m'a fui. Quand on n'a plus de repères, on s'en trouve. Il a été le seul que j'ai eu jusqu'ici ; et je ne peux plus le considérer comme un ami. Alors je me mets peu à peu à le haïr, à me promettre de lui demander des explications et de lui faire payer quand je le reverrai. Parce que oui, j'ai décidé que, quitte à me battre contre tout le temps et l'espace, je l'attendrai et je le reverrai. D'où mon retour à Cardiff, qui ne m'empêche pas d'errer, de vagabonder de manière encore plus imprudente que jusqu'à maintenant. Et c'est justement cette conduite, sûrement seule constante de mon existence, qui me mène à nouveau tournant.

« The twenty-first century is when everything changes. And Torchwood is ready »
(well... almost ready, actually.)

L'herbe humide s'écrase sous la lourdeur de mes pas. Je suis seul, dans la nuit. Une nuit parfaite, profonde, qui m'entoure et m'enveloppe, me cache aux yeux du monde autant qu'elle me révèle cruellement ma propre solitude. Je continue de marcher en silence, tentant de refouler les visages, les voix que je n'entendrai plus jamais désormais. Les voix et les visages de ceux que j'ai perdu, qui sont tout pour moi aujourd'hui mais que j'aurais certainement oublié d'ici quelques centaines d'années. C'est peut être cette pensée qui me blesse le plus, finalement. Et je ne peux m'empêcher de me demander comment j'en suis arrivé là. Comment j'ai atterri à Cardiff, alors que je m'enfonce aujourd'hui dans sa campagne environnante pour ne sûrement plus jamais y revenir.

Je me souviens encore à quel point l'adaptation avait été rude, au début du XX ème siècle. Ce n'était pas comme lorsque j'étais en simple mission pour l'agence ; j'étais isolé, sans armes – et c'était sûrement le pire. Je n'aimais pas me sentir sans défenses. Certes, je n'avais jamais eu besoin d'un flingue pour me défendre si on m'attaquait, mais tout de même. J'avais dû tenter de me fondre dans la faune locale, et si je l'avais fait avec mon sourire et mon entrain habituel, je me sentais bel et bien en décalage. Hors de mon temps. Le monde autour de moi tournant selon des codes et des règles, des normes et des valeurs qui n'étaient pas les miens. Trop étroits pour moi. Je ne m'étais pas assagi pour autant – il ne fallait pas trop m'en demander. Sans compter que, bien vite, la mort ne me fit plus peur. J'en jouais. Je jouais de cette immortalité, j'en cherchais les limites, en ayant moi même peur de les trouver. Et si je ne me relevais pas, un jour ? Pourtant, au bout de quelques années, ayant expérimenté différentes manières de trépasser... Je ne m'attendais plus tellement à ce que mourir puisse réellement m'être fatal un jour. Parfois, j'en étais heureux. Et parfois, j'en éprouvais une peur incommensurable. Je tombais dans un gouffre immense, dans un gouffre éternel, sans profondeur et sans repères. Je ne savais même plus ce que j'étais. Personne n'était immortel à Boeshane, cela ne pouvait donc pas être génétique. Alors quoi ? J'avais beau chercher, mais je ne comprenais pas.

Il y avait le Docteur, aussi. Ce fameux Docteur, qui avait donné un nouveau souffle à mon existence avant de m'abandonner. Je ne savais si ma haine dépassait réellement l'amitié profonde que j'éprouvais pour lui, mais je me plaisais parfois à le croire. A imaginer nos retrouvailles, à imaginer les horreurs que je pourrais lui hurler lorsque nous nous reverrions. Sans savoir si j'en serais réellement capable. Et c'était pour cela que j'étais allé à Cardiff. La ville à la faille dans l'espace-temps, réservoir de carburant parfait pour le TARDIS. Même avec un peu plus d'un siècle d'avance, j'étais décidé à prendre mon mal en patience et à l'attendre. La ville était alors bien différente de celle où nous avions atterri au XXI ème siècle avec Rose et le Docteur. Mais elle avait son charme, je devais le reconnaître. J'ai erré dans les bas fonds de la ville, bu, bastonné, baisé toutes sortes de créatures plus alléchantes les unes que les autres. Comme si je pouvais passer un siècle simplement ainsi. Mais j'étais bien plus perdu que ce que je n'oserais jamais l'avouer, pas même à moi même, alors, oui, je me contentais de faire ce que j'avais toujours su faire le mieux.

C'est là que Torchwood est venu me trouver. Les débuts furent houleux – il faut dire qu'être électrocuté n'est pas très engageant pour une première rencontre. Les conflit récurrents. Leurs méthodes n'ont jamais été les miennes. Elles ressemblaient finalement à celles de l'agence du temps : tout est noir ou blanc, il y a nous et nos ennemis, on les bute et puis c'est tout. C'est dans ces moments cis que je me rendais compte à quel point mon escapade avec le Docteur m'avait changé. M'avait rendu plus humain. Etait-ce une bonne chose, pour un immortel ? Je n'avais malheureusement personne pour m'informer à ce sujet. Alors oui, je me suis mis à travailler pour Torchwood, plus par défaut qu'autre chose. Pour passer le temps. Je me suis marié, j'ai eu des enfants. Tout va et tout vient. La vie. Ces êtres éphémères qui me brisent le cœur encore et encore. Les cicatrices s'effacent avec le temps ; elles ne font plus que partie d'une toile de fond, de l'amas de tout ce que j'ai aimé et perdu dans les méandres du temps. J'ai vu la branche de Cardiff évoluer, nos chefs être enterrés, de nouveaux arriver. Je développais malgré moi de l'affection pour certaines de mes équipes, pour le regretter amèrement lorsque leurs corps froids rejoignaient la morgue. J'en ai entassé là plus que je ne pourrais m'en souvenir. J'ai enterré Lucia, avec qui je m'étais presque laissé aller à une vie de famille, dans les années 70. J'ai vu notre ville me tourner le dos, me regarder avec un mélange d'appréhension et de froideur qui me blessaient plus que tout. J'ai été grand père, sans que mon propre petit fils ne le sache. Torchwood avait pris de l'importance, au fil des décennies, devenant en quelque sorte un fil rouge de l'histoire de mon éternité. Ce n'était plus le simple passe temps que je m'étais imaginé au départ. Je pensais être utile, protéger cette ville, peut être plus. Sûrement l'ai-je fait, un peu. Mais à quel prix ?

Toute cette histoire avait peut être réellement commencé ce soir du premier janvier 2000. Avec les cadavres de mes collègues que j'enjambais, avant de tomber sur Alex, notre leader. Je m'étais retrouvé tâché de son sang alors qu'il s'était tiré une balle dans la tête sous mes yeux. J'avais regardé son corps chuter, rejoindre nos collègues et amis, impuissant. J'avais hurlé sûrement, pleuré peut être même un peu. J'étais seul avec des cadavres, je pouvais bien m'y laisser aller. C'est là que javais hérité de la branche de Cardiff, que j'avais pris les choses en main. J'avais de l'espoir, de l'ambition. J'avais aussi du sang sur les mains que je voulais m'empresser de laver en faisant le bien. J'avais construit mon équipe, et je m'y étais attaché bien plus qu'à toutes les autres, bien plus que je le voulais, bien plus que je ne le devrais. Peut être parce que c'était la mienne justement. C'était moi qui les avait recrutés, parce que j'avais eu foi en eux. Et nous avions abattu un boulot formidable. Un chemin pavé d'embûches, cependant. Suzie avait été la première. C'était avant que nous ne devenions l'équipe soudée, les amis que nous avons été par la suite. Sûrement cette affaire y avait elle été pour quelque chose, d'ailleurs. Mon agent avait perdu la tête à cause d'un gant de résurrection. Elle avait tué juste pour pouvoir ranimer, avant de se tuer elle même, sous les yeux de celle qui allait devenir notre nouvelle recrue, Gwen. Il y avait Gwen, donc. Je crois que j'avais peut être un petit faible pour elle au début, mais rien ne s'est jamais passé et je ne regrette rien. Gwen était une véritable tigresse. Fougeuse, pleine de vie, de joie autant que d'ambition et d'humanité. Elle a donné un sacré coup de fouet au reste de l'équipe, c'est vrai. Elle m'a rappelé qu'être au service de l'humanité ne signifiait pas s'en exclure, et que nous pouvions vivre, nous aussi. Nous comporter en humains, penser en humains. Elle a toujours été la plus sociable d'entre nous. Tosh était la personne la plus brillante que je n'ai jamais rencontré, et sous ses lunettes et derrière sa timidité se cachait un cœur en or. IL suffisant juste de l'apprivoiser. C'était un peu la même chose pour Owen, notre médecin qui n'abandonnait jamais son sarcasme ni sa mauvaise humeur, mais il fut sûrement l'un des meilleurs amis que je n'ai jamais pu avoir. Owen est devenu un espèce de mort vivant, par ma faute. Avant de mourir pour sauver la ville de mon propre frère. Celui que j'avais abandonné, que j'avais cru mort et qui ne m'avait jamais pardonné. Il a tué Tosh, également. Tous les deux, morts le même jour. Parce que je n'avais pas tenu la main de Gray assez fermement lorsque j'avais huit ans. J'ai perdu deux amis et un frère en un jour, et leur sang était sur mes mains. Ce fut un peu le début de la fin.

La fin, elle venait de se produire. Il y avait eu mon petit fils, d'abord. Je l'avais tué directement, cette fois. Je ne savais pas si c'était pire ou non que le sort d'Owen et Tosh. J'avais sacrifié Steven pour sauver tous les autres enfants de la planète d'une bande d'aliens nommés 456 par absence d'autre nom. Et je me demandais encore si toutes ces vies sauvées valaient la peine que je tue ma propre chair. Je savais pourtant que si c'était à refaire, je le referai sans aucune hésitation. Par contre, pour Ianto... C'était différent. Il était mort parce que je l'avais emmené avec moi pour confronter lesdits aliens. Un gaz avait été libéré dans l'endroit, et il était mort dans mes bras. Je n'avais pas voulu y croire, alors que je savais pourtant parfaitement que ce jour devait arriver. J'y pensais sans cesse, ces nuits douces et infinies pendant lesquelles je le regardais dormir paisiblement, tout contre moi. J'avais trouvé une paix, un équilibre, une sorte de foyer, et je n'avais jamais su exprimer correctement tout ce qu'il pouvait signifier pour moi. Je n'avais jamais été doué pour ça, et je me disais aussi que, sans mettre des mots sur les sentiments, il serait plus aisé d'avancer après. Ce n'est pas le cas. Je l'aimais et je ne lui ai jamais dit. Sûrement l'avait il deviné. Après tout, je n'étais pas quelqu'un de très fidèle en temps normaux. Ce n'était d'ailleurs qu'une histoire de jeux et de détente, au départ, entre nous. J'avais même pensé, au départ, qu'il ne serait qu'un coup d'un soir. Le fait est que son flegme typiquement british enveloppé dans ses costumes trois pièces était irrésistible. Ma relation avec Ianto n'avait pas été la plus stable de toutes celles que j'ai pu vivre jusqu'ici, mais aujourd'hui, il me semble qu'elle fût la plus sincère. Celle qui me hantera le plus. J'aurais sûrement la réponse le siècle prochain, si j'arrive à me souvenir de son nom. Il me semble impossible de l'oublier, pourtant... Je ne sais que trop bien à quel point ma mémoire me joue des tours.

Owen, Tosh, Steven, Ianto. Les quatre morts de trop. Je ne peux plus regarder cette ville sans penser à eux, sans voir le sang sur mes mains. Je ne peux plus rester ici. Je ne sais pas encore bien où je vais mais je trouverai. Commencer une nouvelle vie à zéro, c'est plutôt récurrent chez moi, finalement. Peut être ma route recroisera t-elle celle du Docteur, comme cela a finalement été le cas à Torchwood. Il m'avait alors expliqué de but en blanc qu'il m'avait abandonné parce que Rose, m'ayant rendu immortel sans le vouloir, avait fait de moi une erreur. C'était avant d'être torturé pendant toute une année par le maître, avant d'effacer cette même année et de rentrer à Cardiff comme si de rien n'était. Notre relation s'est un peu détendu, et je suis retourné à Torchwood le cœur plus léger. Il y avait eu une deuxième escapade, peut être moins mémorable, mais où nous avions tout de même sauvé le monde des daleks. Cette pensée m'arrache au moins un maigre sourire – c'était un bon souvenir. En l'instant, ils n'étaient cependant pas suffisants pour repousser la douleur et la culpabilité. Peut être étais-je simplement en train de fuir comme un couard, mais je sentais qu'il n'y avait plus rien pour moi sur cette terre. Qu'y restait ne m'apporterait que de nouvelles morts sur la conscience. De nouvelles Tosh, de nouveaux Owen et Steven. De nouveaux Ianto.

« I'm a fixed point in time and space. That's what the Doctor says. I think that means it's forever.  »

Jusque là, j'avais l'impression que mon existence se composait basiquement de bons comme de mauvais épisodes, qui s'enchevêtraient les uns par dessus les autres pour former un tout difforme au milieu duquel il était difficile de réellement distinguer le positif du négatif. Depuis la destruction de mon équipe de Cardiff, cependant, j'avais l'impression tenace d'errer sans réel but, de tenter des expériences, dont aucune d'elles ne fut réellement concluante.

Tout d'abord, ce vaisseau sur lequel je me téléportais après avoir fait mes adieux à Gwen et Rhys. Malgré les apparences, j'avais appris à apprécier le mari de mon amie et ils demeuraient les deux seules attaches qui me restaient encore. Oui, m'en aller était douloureux, mais c'était avant tout nécessaire. J'en avais besoin. De changer d'air, de retrouver contenance. J'avais donc débarqué dans une faune particulièrement dense, où se mêlaient aliens et humains. Le vaisseau effectuait une croisière purement touristique à travers cinq galaxies, chose la plus banale à mon époque et pour tous ceux qui étaient au courant de l'existence d'une vie en dehors de leur petite planète. Je renouais d'une certaine manière avec cette vie un peu folle et vagabonde que j'avais vécu de nombreuses années. J'évacuais. J'ai même croisé le Docteur, au bout de mon deuxième soir à bord du vaisseau. Je n'avais pas l'air fameux à ce bar. Je buvais pour tenter d'oublier, comme je l'avais fait tant de fois sans grand succès. J'avais aperçu mon vieil ami de loin, dans son éternel costume marron. Nous nous étions contentés d'un salut militaire alors qu'il me faisait passer un mot, me donnant implicitement la responsabilité d'un jeune homme qu'il m'ammena dans le même temps. Le flirt était automatique, comme si c'était la nature même de tous mes rapports sociaux. Et ça l'était sûrement, en fait. Rien d'exceptionnel par la suite. Rien d'inhabituel. Nos chemins se sont rapidement séparés, alors que je décidais de revenir sur terre.

Je n'ai pu m'empêcher, malgré ma volonté de m'envoler loin pour prendre un nouveau départ, de garder un œil sur Gwen et Rhys. Après tout, leur situation n'était pas évidente ; ils devaient se cacher des radars du gouvernement suite aux événements impliquant les 456 et étaient, avouons le, bien moins rôdés que moi dans cette activité. Je suis sorti de mon statut de simple observateur lorsque le nom de Torchwood est remonté à la surface et que la situation a commencé à ne plus être évidente pour Gwen, Rhys et leur fille. Et bien sûr, nous voilà embarqués dans une nouvelle aventure, bien moins savoureuse que les précédentes. Les Etats Unis, la CIA, Esther, Rex, le jour du miracle. Moi, mortel, au milieu d'un monde d'immortels. C'était la folie, et le plus inquiétant était que, même dans le futur, il ne me semblait pas avoir jamais entendu parler d'un tel événement. Et à la fin, Esther partie, ne restait plus que Rex, Rhys, Gwen et moi. Equipe peu fameuse d'une organisation disloquée, usée par le temps, les épreuves et les pertes. Je ne savais plus réellement où j'allais, ce que je voulais. Continuer avec Torchwood, tenter de redonner un sens à tout cela ? En avais-je véritablement la force et la volonté ? C'était tout ce qu'il me restait, pourtant je me sentais las, las comme je ne l'avais jamais été de l'immortalité après avoir été mortel durant quelques semaines. Le temps nous donna de lui même la réponse à ces questions, alors que nous nous éloignions peu à peu les uns des autres. Une part de moi même ne pouvait cependant se résoudre à simplement les laisser s'effacer ainsi ; je me sentais toujours responsable d'eux. Mon équipe. Ou quelque chose dans le genre. Rien à voir avec celle que j'avais dirigé à Cardiff, mais tout de même. Assez pour que je me sente encore l'âme d'un leader, mais d'un leader réaliste, qui sait lorsque la fin est arrivée. Je me suis donc contenté de les surveiller de loin, garder un œil grâce à toute la technologie avancée dont je disposais dans mon bracelet et aux différents contacts que j'avais pu nouer au fil de mes décennies sur terre. Mon nom avait toujours une valeur auprès de certains, surtout UNIT, malgré le climat plus qu'électrique entre nous.

N'ayant jamais apprécié les politiques, je me tenais le plus possible éloigné du gouvernement. Je restais principalement à Cardiff pour surveiller la faille, le reste du temps. Poutrer un ou deux weevils par ci par là ne fait jamais de mal, ça vous aide à rester en forme. Je m'étais donc enfermé dans une routine plus ou moins lassante, me demandant constamment si je devrais en sortir ou non. Gwen et Rhys finiront par mourir, à ce moment là sûrement prendrai-je la décision de partir. C'était ce que je croyais. Les choses se précipitèrent plus que ce que je le croyais : en quelques mois, Rex disparut brutalement de la circulation, puis la faille se referma. J'ai cherché le premier sur toute la surface de la terre et même un peu au delà. Aucune trace de lui. Je détestais m'avouer vaincu, mais je finis par abandonner mes recherches, me concentrant sur la faille. Elle mit environ un an à se refermer : plus aucune trace d'elle ne subsistait en décembre 2016. J'avais principalement passé l'année à étudier le processus mais ne cherchant à l'arrêter pour rien au monde. C'était étrange et soudain, mais l'univers se porterait définitivement bien mieux sans cette faille. La contrôler, voire la fermer, n'était-ce pas un peu notre rêve, au départ ? Et voilà qu'elle le faisait d'elle même. D'un côté, je dois avouer que, en y repensant, les weevils qu'elle lâchait me manquent un peu... Mais, plus que tout, j'étais enfin libéré de mon fardeau silencieux, de cette responsabilité de veilleur solitaire que je m'étais moi même assigné depuis un peu plus d'un siècle. Finalement, les Williams-Cooper n'avaient jamais été ma véritable attache au Pays de Galle. C'était cette maudite faille. Et en se refermant, elle me libérait enfin. J'étais prêt à partir je ne sais où, trouver autre chose. Peut être le Docteur ? Je ne savais si je désirais réellement voyager dans le TARDIS à nouveau, mais peut être était-ce le nouveau départ que j'espérais alors.

On m'en proposa un autre, bien que cela me sembla au départ plus à une répétition de ce que je venais de vivre qu'à un nouveau départ. On me proposait une nouvelle fois la direction d'une branche de terrain de Torchwood, à Londres cette fois. Et je ne pus m'empêcher de grincer des dents en repensant à Torchwood 1, son effarouchée de directrice Yvonne Hartman et tout ce que son comportement inconsidéré avait engendré. Il y a des événements, comme la bataille de Canary Wharf, que je ne digérerais jamais réellement, même sans y avoir participé directement. Je me montrais plus que réticent donc, mais au bout de plusieurs entretiens et divers discussions, je me laissais finalement convaincre par Melody Williams, qui est alors en charge de l'organisation dans son ensemble. Non, je n'ai toujours aucune affinité pour le gouvernement, mais je crois voir, sentir en elle, quelque chose de différent. Quelque chose qui – outre son physiquement extrêmement avantageux -  la rapproche plus de moi que d'eux, et qui m'a finalement fait cédé. M'a rappelé le Docteur. Ai-je accepté pour Torchwood ou par curiosité ?

J'ai cependant été clair et précis ; c'était avec elle que je voulais traiter et uniquement avec elle. Je ne serais pas le larbin de politiciens bien engoncés dans leurs costards aux prix exorbitants. Torchwood n'est pas un instrument politique. Le seul et unique objectif qui m'importe est d'aider la population, sauver, protéger. Ces actions étaient nécessaires alors qu'une nouvelle faille venait d'ouvrir à Londres. Je ne sais réellement ce que j'attends de cette nouvelle expérience. Mais je suis de retour dans mon rôle, à mi chemin entre le leader et le soldat. M'impliquer mais ne pas m'attacher.  






Dernière édition par Jack Harkness le 28.10.17 13:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ?   Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? Empty24.10.17 13:33

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MessageSujet: Re: Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ?   Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? Empty27.10.17 13:24

Contente de revoir un Jack ** Revienvenue du coup Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? 2763820116 Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? 1879558694
Courage pour ta fiche Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? 1613741597
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MessageSujet: Re: Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ?   Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? Empty28.10.17 13:49

Merciiiiiiiiiiiii Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? 1613741597 Normalement c'est fini !
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MessageSujet: Re: Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ?   Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? Empty30.10.17 3:10

Sorry pour le p'tit retard  Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? 2379173667



Félicitations !

Bravo ! Ta fiche correspond à nos attentes, elle est par conséquent validée ! Bienvenue parmi nous Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? 2446766212 et bonne chance chez le Government

Maintenant que ça c'est fait, il te reste un tout petit peu de choses à faire encore, avant de vraiment pouvoir prendre ton pied avec nous, il faut aller recenser ton avatar, si ton message disparaît c'est que l'avatar a été ajouté au bottin !  Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? 2672803364 Tu peux d'ores et déjà aller poster ta fiche de liens et même une chronologie si le cœur t'en dit et tu peux même demander à avoir un journal intime comme River Song !

Ensuite, il faudra recenser ton personnage si nécessaire, et si jamais t'aimerai avoir un petit chez toi dans Londres, ou un autre lieu important pour toi et ton personnage, il faut aller le demander par là.

Et si plus tard tu cherches quelque chose en particulier, mais sans trop entrer en détail, alors dirige-toi vers les pré-liens ! Ou au contraire, si tu as des idées bien précises et que tu aimerais créer un scénario, alors n'hésite pas, il n'y a aucune limite !

On te souhaite des tas de bons moments sur le forum!
Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? 1248932051 Jack Harkness || Hey kids, did you miss me ? 1248932051  

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