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 Hell upon us. || Ft. Anna

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MessageSujet: Hell upon us. || Ft. Anna   Hell upon us. || Ft. Anna Empty03.03.18 15:22


Hell upon us.
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25 juin...
Des semaines s'étaient écoulées depuis le premier contact. Des semaines depuis qu'Adam Pierce avait commencé à converser avec eux. Un immense vaisseau triangulaire d'abord détecté en orbite lunaire puis qui s'était rapproché pour établir le contact. Ma confiance en Adam n'avait jamais été ébranlée, je le connaissais trop bien pour ça, mais au bout de plusieurs jours à tenter de comprendre leurs intentions il était déjà trop tard. Par dizaines, des gens mourraient. Au début personne n'avait rien remarqué, le décès ressemblant à une simple, tragique, mais simple crise cardiaque, mais le chiffre ne faisait que grandir. Dangereusement. Les semaines qui avaient suivi n'avaient été que pire. Des morts, un tiers de la population décimée, jusqu'à comprendre d'où venait le problème: l'eau. Robinet, fleuve, pluie... La seule eau épargnée semblait être celle en bouteille mais on pouvait la purifier en la faisant bouillir. Mais comment faire bouillir l'eau de toute une planète...
Un poison? Non. Ils étaient dans l'eau. Littéralement. Et c'est alors sous un ciel devenu orange qu'à travers la terre, depuis les morgues et les ruelles oubliées, les corps s'étaient relevés. Une armée de corps humain contrôlés par l'eau qui les composait. Une guerre mondiale contre ses propres parents. Ses propres enfants. Une guerre pour... Quoi? Nous ne le savions pas.

Zek était mort très vite. Je n'avais plus de nouvelle de Spencer depuis un bon mois, depuis qu'il était parti se battre à Paris, là où une concentration plus importante de possédés s'était massée. Mais Londres comme presque partout ailleurs n'était qu'une vaste ruine, étendue désolée de bâtiments détruits car le champ de bataille n'était pas qu'à un seul endroit. Ils étaient partout. Peut-être même parmi nous. Kate avait tenté de contacter le Docteur, elle avait plus de chance que moi d'attirer son attention, mais il n'avait pas donné signe de vie. Alors je me trouvais dans ce camp de fortune, dans le sous-sol de la cathédrale Saint-Paul, en centre-ville. Nous étions une trentaine de réfugiés, Adam était avec moi et quelques soldats de UNIT qu'on avait trouvé sur la route. Pourquoi ne pas m'être enfui dans mon Tardis? J'y avais pensé bien sûr. Rassembler un maximum de monde et partir, mais une anomalie temporelle le clouait au sol et malgré tous mes efforts, j'avais été incapable de trouver une solution. A ce stade, j'étais aussi piégé que n'importe quel être humain sur cette planète. Et des humains, il n'y en avait plus beaucoup. De sept milliards début Mars, il n'y avait plus que quelques milliers d'être vivants sur Terre. Une race en voie d'extinction.

Vous pensez que c'est de ma faute, Professeur? - Je levais la tête vers Adam, un verre ébréché entre les mains, une eau encore tiède à l'intérieur. - Bien sûr que non, pourquoi tu dis ça? - Si j'avais mieux mené les discussions avec eux... - Les discussions n'étaient qu'une distraction. Ils ont profité de ça pour commencer leur infiltration. Tu n'es pas responsable. - Ma main trouvait son épaule pour finalement étendre mon bras dans son dos et je lui souriais, masquant à peine le manque de sommeil qui, même pour un Seigneur du temps, se faisait vraiment ressentir. - On va trouver une solution. - C'était un grand type, Adam. Un grand type qu'on imaginerait pas se faire enlacer comme ça, mais notre passé... Je le sentais se reposer contre moi, presque insensiblement. Il fallait trouver une solution. Je pouvais me régénérer, pas eux. Hors de question de les laisser s'éteindre. - Professeur? - Hmm? - Votre bracelet, il clignote. - Je baissais le regard sur mon bracelet sonique et lâchais Adam tout en posant mon verre pour observer les données qui s'inscrivaient spontanément. - Quelque chose arrive. - Adam se raidissait. - Les possédés? - Non... C'est autre chose... - Oui, mais quoi? Ces relevés ne faisaient aucun sens..


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MessageSujet: Re: Hell upon us. || Ft. Anna   Hell upon us. || Ft. Anna Empty04.03.18 6:21


「Hell upon us」


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Je resserrais les plis de mon manteau sur mon corps, et observais par la vitre de mon taxi les rues animées de Londres. Malgré un début de mois de mars ensoleillé, les températures saisonnières demeuraient fraîches. J'aimais beaucoup le centre de Londres, il y régnait une ambiance assez particulière. Une effervescence prompte à chasser la solitude.

Je vérifiais brièvement l'heure sur mon téléphone. Ma mère m'attendait pour déjeuner à son agence, et mon angoisse se faisait croissante. J'avais peur de disparaître au mauvais moment, au mauvais endroit. Il s'agissait d'une peur constante que je gérais avec les moyens du bord. Je l'occultais comme la plupart de l'humanité ignorait un compagnon de voyage gênant : en sortant mes écouteurs de mon sac pour les raccorder à mon smartphone.

Afin d'éviter une circulation trop dense, le chauffeur avait décidé d'emprunter Dean's court. Je voyais se découper dans le ciel – au bout de la rue – l'impressionnant monument qu'était la Cathédrale Saint-Paul. Un choc conséquent me sortit de ma contemplation, le véhicule venait de caler. Du moins, c'est ce que je croyais. Je massais légèrement mes cervicales - lesquelles n'avaient pas été épargnées par l'arrêt abrupt – et relevais lentement la tête pour m'adresser au conducteur.

Il n'était plus là. Sa place était vide. Je me penchais en avant, jetais un œil prudent à travers le par-brise de la voiture. Le conducteur ne s'y trouvait toujours pas, et l'ambiance de Londres semblait avoir drastiquement changé. Le ciel avait pris une teinte orange morbide, tandis qu'une brume épaisse stagnait proche du sol. Je ne me sentais pas à ma place temporellement, et je comprenais bien vite que je ne l'étais pas. A mes pieds, se trouvait un sac de courses qui n'était pas à moi. Il contenait de l'engrais, et des outils de jardinage. Un long râteau métallique siégeait même à mon côté. J'arrêtais soudainement la lecture de Bohemian Rhapsody de Queen sur mon smartphone. La musique ne faisait qu'ajouter au sinistre de l'atmosphère.

Alors que je rangeais mes écouteurs dans l'une de mes poches et tentais – en vain – de capter un réseau sur mon téléphone, un cri glaçant s'éleva dans l'une des ruelles à proximité. Une femme blonde en sortit essoufflée et échevelée. Une silhouette humaine – suivie de plusieurs autres - apparut sur ses pas. Agressives, elles tendaient leurs bras vers la jeune-femme qui - épuisée et acculée – lançait des regards paniqués à droite et à gauche. Sans vraiment réfléchir, j'ouvrais la portière arrière et dans un geste inconsidéré je flashais les assaillants grâce à la fonction appareil photo de mon smartphone. Ils demeurèrent un instant hébétés. La jeune-femme – quant à elle –, profita de ce moment de flottement pour s'enfuir sans même se retourner.

Leur attention était désormais focalisée sur ma personne. - Euh, souriez pour les autorités ? La mention des autorités ne semblait pas vraiment troubler mes adversaires. - Bien joué Anna, encore une idée lumineuse ! Je murmurais pour moi-même en observant les formes hagardes s'approcher du taxi avec lenteur. Je refermais la portière sur moi, saisissais le manche du râteau métallique et glissais sur le siège arrière pour mieux sortir à l'autre bout du véhicule.

Après un sprint phénoménal, j’atteignais une intersection. J'étouffais un cri de surprise, lorsqu'une silhouette ombrageuse surgit devant moi. - Où cours-tu comme ça, jeune humaine ? Ma prise sur mon arme improvisée se fit plus ferme. Celui qui me faisait face avait tout d'un humain, cependant il arborait une carnation cireuse et un sourire malsain. Son corps désarticulé était poreux, comme imbibé d'un liquide transparent. De l'eau ? Lorsque je levais le râteau vers lui pour le forcer à maintenir une certaine distance, il s'empalait dessus sans ciller. - Pourquoi désirer nous fausser compagnie si vite, nous qui ne te voulons que du bien ! J'écarquillais les yeux, j'avais déjà eu l'occasion de voir bien des êtres étranges traverser les couloirs de UNIT... Cette chose là venait de décrocher un nouveau trophée dans la catégorie bizarrerie.

La distance que j'avais pu mettre entre la horde – laquelle me poursuivait un peu plus tôt - et moi se faisait de plus en plus mince. Je poussais le nouvel arrivant - empalé sur mon arme de fortune -, tout en m'invectivant intérieurement. Ou plutôt, j'invectivais les quinze petits pourcents de mon organisme dérangé afin qu'ils cèdent et me propulse de nouveau dans mon taxi à la bonne date. Alors que les muscles de mes bras allaient abdiquer, un tir retentit. La créature accrochée à l'outil de jardinage s'affala à terre sans un bruit. Bouche bée, je détaillais le cadavre spongieux à mes pieds quelques secondes. Je contournais - hésitante - le corps immobile pour reprendre ma course.

Celle-ci fut rapidement interrompue par trois hommes. L'un d'entre eux avait - par réflexe - tourné son arme à feu dans ma direction. Au moins, ils n'avaient pas l'air d'être des hommes-éponges. Je levais aussitôt les mains. - D'accord. Du calme, je ne suis pas armée et des créatures très très très aqueuses me pourchassent. Si j'avais pu ajouter un quatrième « très » à la suite des trois autres je l'aurais fait, cependant j'étais à bout de souffle. Mon regard s'attarda sur l'un des individus. Il possédait une carrure intimidante, et ses traits me disaient vaguement quelque chose. J'avais l'impression de l'avoir déjà aperçu lors d'annonces officielles, à la télévision ou dans les médias. Impossible de retrouver quel était son nom ou sa fonction. Il faut dire que l'urgence n'était pas vraiment aux présentations.

Les deux autres personnes ne m'évoquaient aucun souvenir. L'un châtain aux yeux clairs avait l'attitude d'un militaire, l'autre brun et concentré sur son poignet lequel émettait un clignotement régulier. - Vous avez un problème avec votre... C'était quoi d'ailleurs ? A défaut de trouver le terme correct, je laissais ma phrase en suspens. J'entendais la horde – dans mon dos - avancer de quelques mètres, puis s'arrêter succinctement avant de reprendre leur route linéaire. Je voulais partir au plus vite de cet endroit, cependant une pensée me retenait. - Tout à l'heure, j'ai croisé une femme normale dans cette rue. Elle a réussi à s'enfuir à son opposé. J'ignorais si elle était encore vivante ou non, mes yeux cherchaient dans le brouillard un indice de sa présence. Rien. Seul l'écho de pas lourds et redondants semblait désormais habiter Londres en ruines. L'adrénaline parcourait encore mon corps, comme je saisissais - tout juste - l'ampleur de la situation. L'humanité était en train de disparaître.



Dernière édition par Anna Temple le 04.03.18 19:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Hell upon us. || Ft. Anna   Hell upon us. || Ft. Anna Empty04.03.18 15:54


Hell upon us.
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Professeur? - Vient! - Je ne lui laissais pas vraiment l'opportunité de me dissuader de sortir à vrai dire. La cathédrale était, jusqu'à preuve du contraire, le dernier bastion humain sûr de Londres. Il y avait des survivants un peu partout en ville, mais Saint-Paul était sécurisé, militairement ou en tout cas par le peu qu'on était. Sortir était risqué, et ça pouvait surtout attirer une attention dont on avait pas besoin. Néanmoins ces relevés étaient trop inquiétant pour que je reste là alors je gravissais les marches vers l'extérieur, suivi de prêt par Adam qui ne me lâchait pas. Qui ne m'avait pas lâché depuis que je l'avais sorti du Parlement, juste après la première vague.

On réussissait à sortir sans laisser d'ouverture et je m'aventurais dans la rue suivante, m'aidant de mon bracelet pour me diriger vers l'anomalie jusqu'à entendre du bruit. Des pas précipités. - Ils sont là. - Tant pis. Ecoute, une anomalie temporelle n'est jamais bon signe. Et même si c'est rien, je préfère m'assurer qu'ils ne réussissent pas à traverser je ne sais pas quelle faille vers notre passé. Tu sais à quel point ce serait désastreux. - Je baissais mon regard sur le bracelet qui indiquait une proximité imminente et relevais la tête vers la rue. - Heureusement que celle de Cardiff est fermée. - ... Temple? - Pardon? - Achève celui-là!

Adam se retournait pour voir la jeune brune arriver en courant et perforait le crâne du possédé empalé d'un simple tir alors que Anna approchait, visée par Adam. - D'accord. Du calme, je ne suis pas armée et des créatures très très très aqueuses me pourchassent. - Je la fixais tout en posant ma main sur le bras de Adam, lui intimant l'ordre de baisser son arme. Je la connaissais, pas elle... Mais que faisait-elle là? - Vous avez un problème avec votre... - Je baissais le regard sur le bracelet, revenait à elle. Était-ce... - Tout à l'heure, j'ai croisé une femme normale dans cette rue. Elle a réussi à s'enfuir à son opposé. - Elle est trop loin maintenant. - Dans son dos se dessinait les silhouettes de sept personnes. Des possédés. - Adam, emmène-la à l'intérieur. - J'attrapais le bras de Anna et la propulsait dans ceux de Adam avant de me placer en rempart, couvrant leur fuite.

Le sol se mettait à trembler alors que quelques pierres s'élevaient du sol. La poussière formait un nuage, les débris se mettaient à flotter et rapidement tout ce qui m'entourait, de la simple pierre aux blocs entiers de briques et ciments, flottait. Les possédés redoublaient de vitesse mais c'était seulement pour mieux rencontrer un mur, littéralement. Tout ce que j'avais fait voler filait droit sur eux, projectiles impossibles à stopper, et les écrasait. Chaque humain que je tuais était une pierre de plus à l'édifice de mon échec, mais si je devais annihiler tous les possédés pour sauver les quelques derniers humains, j'y serais dévoué. Lorsque je m'étais assuré qu'il n'y avait plus de poursuivant, je retournais en arrière, choisissant un trajet différent et légèrement plus long pour éviter d'attirer l'ennemi jusqu'à la cathédrale.

C'est seulement au bout d'une grosse demi-heure que je passais l'entrée camouflée de notre refuge et descendais les vieilles marches. - Professeur! Est-ce vous allez bien? - Je ne répondais pas autrement que d'une main sur son épaule et me concentrais sur l'important: cette jeune femme qui n'était pas à sa place. J'utilisais mon bracelet pour la scanner et observais les relevés avec attention. - Anna tu viens du passé. Comment tu t'es retrouvée ici? - Je levais mon regard sur elle, mon visage encore couvert de la poussière blanchâtre des gravats que j'avais utilisé. Avait-elle subi un saut aléatoire? Quel hasard l'avait mené ici précisément? Oh j'avais depuis longtemps compris que le hasard n'existait pas, mais la formulation se tenait tout de même. La vrai question était pourquoi, mais qui ici saurait répondre? - Est-ce que tu vas bien? Est-ce que l'un d'eux t'as touché?
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MessageSujet: Re: Hell upon us. || Ft. Anna   Hell upon us. || Ft. Anna Empty11.03.18 21:12


「Hell upon us」


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L'homme brun avait choisi de rester sur place, sans armes... C'était du suicide. Prise dans une course effrénée - menée par le prénommé Adam –, je me risquais à jeter un dernier regard en arrière. J'eus tout juste le temps d’entrapercevoir une masse impressionnante de décombres défier la gravité, et se précipiter sur nos poursuivants. Le mystérieux individu était-t-il à l'origine de ce phénomène ? Tirée de nouveau vers l'avant, je tournais la tête et me laissais emmener par mes sauveurs.

Après sept bonnes minutes de cavale, nous nous étions rapprochés de la Cathédrale Saint-Paul. Mes accompagnateurs et moi-même, nous enfonçâmes dans ce qui semblait être un sous-sol. L'intérieur n'était pas aussi sombre qu'il aurait dû l'être - privé de présence humaine -, un groupe électrogène alimentait sans doute le lieu. D'autres individus armés nous attendaient, je comprenais rapidement qu'ils gardaient l'entrée du refuge. Car, oui. Il s'agissait bien d'un refuge. J'observais – un peu plus loin – une foule de personnes vaquer à leurs occupations quotidiennes.

Épuisée par mes précédents efforts physiques, je m'appuyais sur l'un des murs de l'entrée et m'asseyais au sol. Ce devait être perçu comme raisonnable, puisque personne ne vint me déloger de l'endroit choisi. Tandis que - à trois pas de moi - Adam se concertait discrètement avec quelques hommes et femmes, je m’abîmais dans mes pensées. Que faisais-je encore ici ? Mes voyages temporels avaient la particularité d'être plutôt succincts, ils dépassaient rarement les trente secondes. Ce n'était pas normal. Pas plus que ce qui se produisait à la surface... Comment Londres pouvait-t-il être aussi défiguré ? A croire que le pays venait tout juste de subir une série de graves séismes. Cependant – si j'en croyais la qualité de mon accueil - la cause ne pouvait être aussi simple. Les hommes et les femmes assemblés autour de mon guide, échangeaient toujours à voix basse. Certains regards convergeaient parfois vers ma personne, ceux-ci – sans m'être complètement hostiles – ne me semblaient pas pour autant amicaux. Après ce à quoi je venais d'assister dehors, je ne pouvais pas vraiment les en blâmer.

Une femme au port militaire s'approcha de quelques pas, et me tendit une tasse d'eau fumante. D'abord hésitante, j'acceptais son offre. Je me sentais cruellement déshydratée après mes multiples fuites vers l'inconnu. - Merci pour... Elle s'était déjà éloignée. - L'eau. Bien, le ton était donné. Toutes ces années passées à UNIT, m'étaient finalement utiles. Mes bienfaiteurs m'avaient – en réalité – placée subrepticement en isolation. Somme toute, je préférais ne pas toucher à l'eau – trop peu rassurée par mon nouvel environnement – je repliais mes jambes sur moi-même, et optais pour m'assoupir un bref instant. J’espérais me réveiller ailleurs et en sécurité, cela s'était déjà produit par le passé. Alors, pourquoi pas aujourd'hui ?

Un mouvement, suivit d'une exclamation parvint à me sortir de mon sommeil. - Professeur ! Est-ce que vous allez bien ? L'homme aux aptitudes surprenantes semblait être revenu des enfers, sain et sauf. C'était une bonne chose. Je frottais mes yeux, un léger bruit m'indiquait la proximité d'un objet inconnu. Je m'éveillais complètement et m'écartais soudainement de l'homme, et son bracelet. Cet appareil pouvait me scanner, je ne l'avais compris que bien trop tard. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, je ne m'étais jamais habituée aux analyses. Celles réalisées par UNIT étaient obligatoires afin de suivre mon état avec rigueur, je m'y pliais bon gré malgré. Cette personne – en revanche – était un parfait inconnu, j'ignorais tout de ses intentions profondes. - Je peux vous proposer de l'eau ? Army Girl a possiblement craché dedans avant de m'offrir cette tasse. Faites comme moi, n'y voyez rien de personnel. Ma voix était froide ponctué d'une touche d'ironie, j'avais la dite tasse vissée dans ma main droite et le regard rivé sur mon interlocuteur. Son apparence poussiéreuse arrêta mon geste peu délicat. Prise de remords immédiats, je posais – calmement - la tasse toujours emplie à côté de moi. Pas cool Anna. Un coup de sang à la Noble – dans un telle situation – était bien la dernière des choses à faire. De plus cet homme venait de risquer sa vie pour celles des autres... La mienne incluse. - Désolée... Un silence prégnant suivit mon excuse maladroite. - Anna tu viens du passé. Comment tu t'es retrouvée ici ? Je ne me souvenais pas avoir donné mon prénom à quiconque depuis mon arrivée. Est-ce que ma mémoire me jouait des tours... J'étais pourtant certaine de ne pas le connaître. Peut-être avait-t-il croisé mon futur moi ? Où se trouvait mon futur moi à l'heure actuelle, d'ailleurs ? Voyager dans le temps, était à l'origine de questions insolubles et casse tête. Je décidais de jouer cartes sur table, à mes risques et périls et me relevais pour lui faire face. - Je ne sais pas. J'étais dans un taxi à Dean's Court, je devais rejoindre ma mère pour déjeuner et... Le taxi a reçu un choc. Je me suis retrouvée au même endroit, mais pas au même moment. J’omettais volontairement le fait que la longueur de mon séjour ici était peu ordinaire et qu'en conséquence,  je commençais à redouter fortement d'être coincée dans cette ligne temporelle pour toujours. - Est-ce que tu vas bien ? Est-ce que l'un d'eux t'as touché ? Il semblait de nouveau prêt à utiliser son bracelet étrange. - Je vais bien... Exténuée, mais il s'agit sûrement d'un contre-coup du saut temporel. Je mettais un peu plus de temps pour répondre à sa seconde question, rembobinant consciencieusement les derniers événements - vécus à l'extérieur - dans mon esprit. - Les... Personnes que j'ai pu croiser dehors ne me semblaient pas des plus chaleureuses. J'ai fais mon possible pour éviter tout contact, je ne pense pas avoir été touchée... C'est important ? Le regard qu'il échangea ensuite avec Adam, me fit dire que oui... Il s'agissait d'une donnée plutôt importante. - Que s'est-il passé à l'extérieur ? Londres est méconnaissable. Les ruines, la brume et ce ciel orange malsain... Et puis surtout, ces créatures qui ressemblaient tant à des humains mais qui - de toute évidence – ne l'étaient pas tout à fait. Je croisais mes bras sur moi-même, plongée dans mes réflexions. Je n'en oubliais pas pour autant les autres questions qui me taraudaient depuis que l'inconnu était réapparu au sein du refuge. - Qui êtes-vous ? Et comment connaissez-vous mon identité ?    

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MessageSujet: Re: Hell upon us. || Ft. Anna   Hell upon us. || Ft. Anna Empty11.03.18 21:53


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Des questions à la chaîne, voilà ce qu'elle me servait et je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle pensait ne pas avoir été touchée par l'un d'eux et sauf si elle simulait, ce dont je doutais, elle n'avait aucun des symptômes post-contact aussi je la croyais. Ses questions arrivaient à l'envers, aussi je la laissais parler, jusqu'à ce qu'elle pose celle qu'elle aurait peut-être dû poser plus tôt. Ou peut-être pas. Je connaissais son prénom mais elle ne me connaissait pas. - Je travaille pour UNIT, j'ai suivis tes examens de prêt. Je suis le Professeur. - Je désignais la tasse d'eau fumante. - Et tu peux boire ça, cette eau a été purifiée. Mais tu peux attendre qu'elle refroidisse un peu si tu préfères. - L'eau chaude non infusée n'avait jamais été préconisée de toute façon, mais vu notre situation certains refusaient de boire l'eau refroidie même purifiée. Je me tournais vers Adam. - Adam, prépare un petit groupe, qu'il soit prêt à sortir dans deux heures pour une mission d'exploration. Il nous faut de la nourriture.

Adam acquiesçait et je revenais à Anna, qu'elle ait pris la tasse ou non. - Suis-moi, tu veux? - Nous abandonnions le groupe pour nous éloigner en longeant un épais mur. - On est en Juin 2018. Par là. - Disais-je en bifurquant dans une ouverture faite à la main, le mur démoli pour nous laisser entrer. L'espace que l'on quitte n'est qu'une entrée sécurisée pour éviter de passer par les grandes portes trop peu discrètes mais l'essentiel du refuge profite d'une partie de l'intérieur de la cathédrale, c'est d'ailleurs là qu'on croise quelques survivants. - Je sais pas de quand tu viens, mais en Mars dernier la Terre a reçu la visite d'un vaisseau diplomatique alien. Une semaine de discussion a suivi, mais c'était une diversion durant laquelle l'invasion a démarré en secret. - J'étais obligé de tempérer mes propos, de les limiter également. Chaque survivant connaissait cette histoire, ils savaient tous ce qui s'était passé. Ils n'avaient pas besoin de l'entendre à nouveau alors j'attendais que l'on s'engouffre dans un escalier pour reprendre.

Ils ont infesté la population en plusieurs vagues, la première était la pire, et maintenant il ne reste plus que quelques milliers d'humains contre plus de sept milliards avant l'invasion. - Je crache les chiffres sans plus de sentiments. Elle doit les entendre pour comprendre la gravité de la situation, cette gravité que même la vision de la ville aurait pu ne pas lui prouver. L'escaliers était en arc de cercle, longeant l'élément central de la cathédrale jusqu'à son sommet au toit partiellement détruit, les combles déblayées à l'endroit où l'énorme trou avait été fait pour pouvoir s'y avancer. Je lui présentais Londres vu d'en haut, un spectacle de désolation et de destruction. Les ruines de la cité. Et pendant qu'elle pouvait observer, je croisais les bras et éviter d'y perdre mon regard. - Ils sont dans l'eau, c'est pour ça qu'on t'as donné de l'eau chaude. La seule façon de pouvoir boire sans risque c'est en faisant bouillir l'eau. Mais ils sont dans l'eau de la pluie, de la Tamise, les océans et les rivières... La moindre goutte peut-être contaminée. C'est pour ça que je t'ai demandé si l'un d'eux t'a touché. Ils peuvent te contaminer par contact cutané. - Je finissais par lever les yeux vers le ciel orangé. Il n'y avait pas de nuages, pas plus que d'habitude, mais le bleu naturel était simplement orange. - Une fois contaminé, l'alien prend possession du corps humain. La teinte orangée du ciel vient du champs télépathique qu'ils projettent sur la planète, c'est comme ça qu'ils peuvent communiquer et qu'ils sont contrôlés par le vaisseau en orbite.

J'abandonnais le monde extérieur pour me concentrer sur la jeune brune, mes bras toujours croisés. - Je comprend pas pourquoi tu es là. Tu devrais déjà être reparti, c'est pas sûr pour toi d'être ici.
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MessageSujet: Re: Hell upon us. || Ft. Anna   Hell upon us. || Ft. Anna Empty17.03.18 9:29


「Hell upon us」


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Le Professeur. Un pseudonyme fort énigmatique. Cet homme serait donc l'un de ces spécialistes mystérieux, que peu rencontrent en chair et en os à l'intérieur de UNIT. Ceux-là même, qui disent avoir toutes les réponses... Ou presque. Personne n'est infaillible, hélas. J'ignorais quoi faire de cette information. Pour le moment, je ne pouvais que suivre le mouvement et l'écouter patiemment. Il en savait plus que moi sur la situation générale. Je prenais de nouveau la tasse entre mes mains, tout en observant le fond de celle-ci. Presque comme si j'allais – d'un instant à l'autre -, pouvoir lire dans l'eau brûlante ce qui avait pu se produire pour qu'une partie de la population humaine en vienne à se barricader ici-bas. J'entendais à peine le Professeur donner de nouveaux ordres à Adam, focalisée comme je l'étais sur cette simple tasse d'eau. Je soupirais à la perspective de croiser de nouveau Army Girl. Je lui devais des excuses.

- Suis-moi, tu veux ? Alors qu'il quittait l'endroit - sans un regard en arrière -, je m'empressais de le suivre dans ses pas. Peut-être connaissait-il mon groupe sanguin, et la nature des composants – plutôt originaux - circulant dans mon organisme... Cela dit, cet homme ne se doutait pas à quel point mon sens de l'orientation était médiocre. Et, je ne tenais pas vraiment à ce qu'il l'apprenne aujourd'hui. - On est en Juin 2018. Par là. Cette phrase me laissa un court instant stupéfaite, je me reprenais et continuais mon chemin par une ouverture étroite dans la pierre - visiblement réalisée récemment afin de combler un besoin pratique -. - Juin 2018... C'est tôt. Très tôt. Ayant partiellement constaté l'état de la ville lors de mon bref périple à l'extérieur, je m'étais imaginée que mon saut temporel avait été d'un an ou de plusieurs dans le futur. Ce n'était pas le cas. Il ne s'était produit que trois mois. Trois petits mois, et tout était dévasté.

Nous étions désormais à l'intérieur de la Cathédrale même, un chef d'œuvre de l'architecture que l'on m'avait d'ailleurs demandé d'étudier le mois dernier à l'université. Le Professeur baissait intentionnellement la voix, il pesait ses mots alors que nous rencontrions quelques personnes sur la voie empruntée. Je comprenais que c'était par respect, et retenais mes questions pour plus tard. La Terre avait déjà survécu à plusieurs invasions extraterrestre - ce n'était plus un secret pour personne –, celle-ci avait sans doute coiffé au poteau toutes les précédentes de par sa vitesse imprévisible.

Comme nous empruntions un escalier en colimaçon, les mots de mon guide se firent plus tranchants et beaucoup moins tempérés. Son discours s'accompagnait de chiffres sur les pertes humaines connues, et mes jambes menacèrent un instant de plier sous moi tant le déficit m'apparaissait soudain énorme. Presque impensable. Toutes ces personnes qui désormais vivaient – ou plutôt survivaient – isolées en bas, avaient sans doute perdu un proche sinon plusieurs. Au sommet de la Cathédrale Saint-Paul, une large ouverture présentait un panorama à couper le souffle. Triste à en mourir, par dessus tout. Londres tout entier souffrait, certains bâtiments – agonisants - cédaient sous leur propre poids et s'effondraient à l'instant même ou mon regard effleurait leurs ombres. Je gardais quelques secondes mes yeux clos, comme si m'obstruer la vue pouvait rendre à la ville son éclat d'origine. - Comment est-ce… Ma phrase - à peine ébauchée - se trouvait coupée par les explications du Professeur. - Ils sont dans l'eau, c'est pour ça qu'on t'as donné de l'eau chaude […].

L'eau. Un être humain – normal - étant essentiellement composé de ce liquide, et la planète bleue étant recouverte à soixante-dix pourcents d'eau... Ces envahisseurs venaient de trouver là, un terrain de jeu idéal et exaltant. Je plongeais ma main droite au fond de l'une de mes poches pour en sortir un sachet de thé vert. - Cette situation me fait sincèrement regretter de ne pas avoir choisi un autre cursus. Mes doigts ne tremblèrent étonnement pas lorsque pour me donner contenance, je laissais le sachet de thé infuser dans l'eau chaude du récipient - lequel je me trimbalais depuis un moment maintenant -. - Ma grand-mère aurait adoré me voir devenir médecin. Je ne suis malheureusement, pas assez intelligente ou même assez studieuse pour y parvenir... Et puis, disons que le sang et moi. Ce n'est pas trop ça. Je relevais la tête, tout en évitant - inconsciemment - d'observer trop longuement ce qui restait de la ville en contrebas. J'entendais ma propre voix décliner, ma nature émotionnelle en conflit avec la façade que je m'obligeais à maintenir.  - Je doute que mes connaissances en histoire de l'art puissent se révéler utiles face à des extraterrestres qui perçoivent sûrement la Terre comme un gigantesque magasin de jouets. Les bras croisés sur lui-même, le Professeur – à contrario de moi – n'hésitait pas à observer le lointain. La vision déployée ne l'enchantait pas – si je me fiais à son expression -, cependant il l'affrontait malgré tout. - Je comprend pas pourquoi tu es là. Tu devrais déjà être reparti, c'est pas sûr pour toi d'être ici. Je hochais lentement la tête en signe d'assentiment, ma présence ne faisait pas de sens. Peut-être que la puce sous-cutanée connaissait un dysfonctionnement ? Je glissais une main sous la masse de cheveux bruns étalée sur mes épaules, et touchais doucement le haut de mon dos. La technologie n'avait pas bougé, elle siégeait toujours entre mes deux omoplates. Impossible de savoir si elle était en cause ou non sans le matériel de UNIT, ou ses scientifiques. - Ici ou là d'où je viens. La différence temporelle est mince... J'ai disparu début Mars 2018. Je suppose qu'il ne reste que quelques jours avant que le vaisseau ne fasse connaître sa présence dans mon temps. Ensuite...

Ensuite. L'histoire recommencera, sauf que cette fois j'en serai témoin. Le Professeur m'avait l'air fatigué. Le visage toujours strié de poussières, provenant des débris propulsés un peu plus tôt sur nos adversaires. Des ennemis humains, peut-être les frères ou les sœurs des rescapés accueillis par la Cathédrale. L'idée devenait de plus en plus réelle, sa cruauté me saisissait et m'effrayait tout à la fois. Éliminer des hommes et des femmes pour en sauver d'autres. Je tendais la tasse de thé vert, vers l'homme brun. - Tenez, je n'ai plus vraiment soif. Cette fois je vous le propose de bon cœur. Vous avez une sale tête... Sans vouloir vous froisser. Plus précisément, il avait la tête de quelqu'un qui venait d'accomplir quelque chose qu'il aurait préféré éviter de faire. J'éprouvais beaucoup de mal à réconforter les autres avec des mots. J'étais bien plus à l'aise avec les gestes, et les actes.

Je resserrais ma veste sur moi-même, plus par automatisme qu'autre chose. - Si j'ai bien saisis, le vaisseau représente une grande partie du problème. J'osais enfin poser mes yeux sur le ciel couleur safrané. Je cherchais l'intrus, mais ne l'apercevais nulle part au sein de l'étendue orange. - Est-ce qu'il n'y aurait pas un moyen d'éteindre ou de brouiller le champs télépathique provenant de leur engin ? Cela ne résoudrait pas tout. Peut-être même que cela ne résoudrait rien, et que mon idée n'était pas des plus lumineuses. Cependant, je ressentais désespérément le besoin d'être utile d'une façon ou d'une autre.    

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Cette situation me fait sincèrement regretter de ne pas avoir choisi un autre cursus. - Cette réflexion me tirait un sourire. Une pensée si "normale" et si banale. Elle évoluait dans un domaine plus artistique, culturel, et ce n'était pas un mal en soit. S'il y en avait pour soigner, d'autre pour combattre, il en fallait aussi pour se souvenir. Ne pas oublier. Apprendre et transmettre. - On a tous notre domaine de compétence et notre fonction. Etre médecin c'est sauver des gens, soigner... Il n'y a rien à soigner ici. - Il n'y avait qu'une cible à éradiquer et jusqu'à trouver le moyen de se débarrasser de ces envahisseurs, la cible était humaine.

Je la voyais passer une main sur sa nuque avant de reprendre la parole. - Ici ou là d'où je viens. La différence temporelle est mince... J'ai disparu début Mars 2018. Je suppose qu'il ne reste que quelques jours avant que le vaisseau ne fasse connaître sa présence dans mon temps. Ensuite... - Ensuite l'invasion commence. - Je l'avais vu de mes yeux. J'avais observé en première ligne la première vague vicieuse et les milliers de morts. Zek dans mes bras, les yeux grands ouverts totalement vide de la moindre étincelle de vie. Cette simple pensée me laissait plus maussade que je l'étais déjà et je baissais le regard vers le sol poussiéreux, resserrant mes bras autour de mon torse. - Tenez, je n'ai plus vraiment soif. Cette fois je vous le propose de bon cœur. Vous avez une sale tête... Sans vouloir vous froisser. - Je levais la tête pour voir la tasse tendue et lui souriais en la prenant. - Non, tu as raison. J'ai vu bien des guerres mais ça, ce n'est pas une guerre. C'est une éradication pure et simple... - Disais-je avant de prendre une petite gorgée. Le thé, remède a tout les maux. Le Docteur m'avait appris ça.

Si j'ai bien saisis, le vaisseau représente une grande partie du problème. - Je posais mon regard sur elle. - Est-ce qu'il n'y aurait pas un moyen d'éteindre ou de brouiller le champs télépathique provenant de leur engin ? - De quelques pas je me rapprochais du bord, et d'elle, observant la ville avant de me retourner. - Le vaisseau ne fait que les lier, il ne les contrôle pas. Même en ayant détruit le relais, les possédés seraient toujours sur Terre, toujours capable de nous anéantir. - Mais trêve de pessimisme... - La Terre ne possède pas encore la technologie pour brouiller ce genre de chose. pour neutraliser le champ télépathique il faudrait se rendre sur le vaisseau et faire ça manuellement, mais nous n'avons pas de moyen pour monter là-haut, et mon vaisseau refuse de bouger.

Mon Tardis, toujours posé dans mon laboratoire, à UNIT. Je ne faisais pas de soucis pour lui, rien n'y entrerait, mais des mois étaient passés depuis l'invasion et je n'avais toujours pas compris pourquoi il restait bloqué. Et maintenant elle aussi. Ça ne faisait aucun sens. Même un puissant champ télépathique ne pourrait geler les mécanismes d'un Tardis... - Attends voir... - Les sourcils froncés, je fixais Anna avant de poser la tasse sur un un bout de poutre. - Ne bouge pas. - Je découvrais mon poignet pour révéler le bracelet sonique et la scannais à nouveau, mais cette fois en cherchant autre chose. En réponse au son caractéristique, une lueur extrêmement faible se montrait sur la peau et les vêtements d'Anna, comme une voile qui l'aurait enveloppé. - Petit salopard... - Avais-je commenté à mi-voix, un sourire naissant sur les lèvres. Je croisais le regard d'Anna et mon sourire grandissait, usé et fatigué, mais il grandissait. - Je sais pourquoi tu es encore là.

Replaçant la manche par dessus le bracelet, je reprenais la tasse et buvais une petite gorgée de son contenu. - Mon vaisseau t'as bloqué ici. Ce n'est pas une erreur ou un accident, il t'as volontairement ancré ici. - L'objectif? Encore à découvrir, mais il était bon de savoir que mon Tardis avait encore toute sa tête. Et surtout qu'il allait bien, en dehors de son immobilité. Tout était peut-être lié. - Si on le rejoint, je suis sûr qu'on pourra te renvoyer. Le seul soucis c'est qu'il est encore à la Tour de Londres, à UNIT. Qui est infestée de ces saletés... Qu'est-ce que tu dirais d'une petite mission d'infiltration?
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