En tant que Time Lord, Gansill est télépathe, bien que peu puissant comparé à d'autres. Il parle aussi une grande variété de langue, ainsi que des langues mortes.

Il a aussi une grande capacité à mémoriser tout type de texte, comme s'il avait une bibliothèque dans son cerveau, en tant qu'ancien archiviste.

Durant sa première incarnation, Gansill était un archiviste tout ce qu'il y a de plus normal sur Gallifrey. Cependant, le petit frère et la petite soeur de Gansill, des jumeaux, avaient toujours révé de voyages et de quitter Gallifrey. Alors quand les autres Seigneurs du Temps ont choisi de les punir et de les exiler, Gansill a commencé à se dire que la vie sur Gallifrey n'était pas si plaisante, et rapidement, il suffoquait dans cette atmosphère. Alors il a fui, volé un Tardis et est parti à la recherche des sa fratrie. Certes, d'autres raisons ont joué sur son départ (l'arrivée imminente d'une guerre, le rejet de la femme qu'il aimait, la passivité du Conseil), et il n'est jamais vraiment retourné sur Gallifrey. Durant ses premières incarnations, son "mantra" était de repousser toujours les limites de l'inconnu, visiter chaque étoile, chaque système, et le Docteur n'était alors qu'une lointaine légende qu'il prenait pour un mythe.

Mais dans ces deux dernières incarnations, son "mantra" a changé. Désormais, il a juré de ne pas laisser un innocent sans défense, de ne pas s'enfuir quand il devrait intervenir, et de protéger les plus faibles. Le Docteur est maintenant devenu une personne qu'il regarde, un modèle.

Son TARDIS de type 36 est camouflé en une capsule de navette spatiale. Si il n'avait pas une très grande relation avec son TARDIS au départ, leur relation s'est développé quand il a failli le perdre au milieu de sa quatrième incarnation. Depuis, il la considère comme sa compagne de plus longue date.

Il revient toujours sur Terre pour une raison simple. Au cours de sa deuxième incarnation, il a voyagé avec une jeune femme malade, qui est mort peu de temps après avoir accouché d'une jeune fille. Gansill l'a confié à deux compagnons, un couple homosexuel, et revient la voir le plus souvent possible pour la voir grandir. Mais il y a aussi ses compagnons qui se succèdent, qui sont une raison pour lui de visiter la Terre.

Première incarnation. De la naissance à 102 ans.
Gansillbaltaesimaegreya, "Gansill"

Tes mains tremblaient. Tu avais l'impression de voir des cendres devant des yeux, mais elles ne disparaissaient pas quand tu clignais des yeux. En montant à bord du TARDIS, aux couleurs si froides et impersonnelles, tu sentais ton corps se battre à chaque instant pour conserver son intégrité, et ta conscience tentant de ne pas sombrer dans les profondeurs. Pourtant, tu te rappelais toute ta vie d'une manière claire.

Comment ton enfance avait été banale, jusqu'à ce que tes parents meurent à la fin de leur cycle de régénération et que tu te retrouves livré à toi-même, avec tes deux frères et soeurs cadets. Comment tu avais réussi à obtenir et conserver un poste d'archiviste, et à te complaire dans ce poste qui ne nécessitait pas de vraiment rester informer sur l'actualité. Comment tu étais tombé amoureux d'une femme, qui avait joué de toi et s'était détourné de toi pour un meilleur parti. Comment, jusqu'à un certain moment, la passivité de tes semblables ne t'avaient pas importuné. Mais tout ça avait changé quand les deux derniers membres de ta famille proche avaient déclaré haut et fort qu'ils ne voulaient pas se complaire dans la passivité, et qu'ils voulaient découvrir l'univers. Ce qui s'est passé ensuite est resté plutôt flou, mais tu te souviens de leur exil. A la veille de ton premier siècle d'existence, tu te retrouvais vraiment tout seul.

Alors tu avais décidé de ne pas rester sans rien faire. En plus de la perte de ta fratrie, une guerre approchait et c'est comme ça que tu en étais venu à cette conclusion. Tu devais fuir cette planète. Tu savais que tu n'étais pas le seul Seigneur du temps à devenir rénégat, mais pour toi, cela te frappait désormais comme une évidence. En deux ans, la vie sur Gallifrey, ton travail, les gens, devinrent oppressants, comme si tu étouffais en permanence. Alors tu avais bu une rasade de poison suffisante pourr permettre à ton corps de se régénérer, et tu t'étais enfermé dans un TARDIS, avant de le faire décoller.

Et te voilà là, avachi sur un fauteuil, sentant ton corps s'échapper, pendant que la machine s'échappait finalement de Galllifrey. Le dernier aperçu que tu as eu sous cette forme était les lumières clignotants de ton TARDIS, et la sensation que ta conscience se noyait dans l'obscurité.

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